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Boukoubi exhorte le gouvernement à s’attaquer aux problèmes sociopolitiques et économiques
Publié le vendredi 22 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
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Après huit mois de trêve, l’Assemblée nationale a recouvré sa solennité ce jeudi 21 février 2019. Au cours de la rentrée parlementaire de la 13e Législature, le président de la première chambre du parlement, Faustin Boukoubi, a exhorté le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, à régler avec rigueur et vigueur les difficultés inhérentes à l’économie, au social et à la politique.

Ouverte officiellement ce jeudi, 21 février 2019 par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, la première session ordinaire dite de lois a été l’occasion donnée au président de l’institution d’attirer l’attention du chef du Gouvernement quant à la nécessité de s’attaquer aux questions sociopolitiques et économiques auxquelles sont confrontés les Gabonais.

«Nous voyons poindre depuis quelque temps, il faut le reconnaître, des problèmes multiformes qui affectent de nombreux domaines d’activité et dont la prégnance perturbe la quiétude habituelle de nos populations désormais en proie à des interrogations diverses. Ces problèmes, nous devons nous y attaquer avec rigueur et vigueur, afin de préserver l’édifice institutionnelle de tout dommage et de garder sauve, la stabilité traditionnelle de notre pays», a déclaré Faustin Boukoubi.

Reconnaissant qu’à l’exemple de la plus part des pays, le Gabon subit également les effets néfastes de la crise financière mondiale, Faustin Boukoubi a rappelé que les causes ayant permis ces effets néfastes au Gabon sont d’ordre exogène et endogène.

Au plan exogène, les raisons résident notamment dans les flux des cours des matières premières, selon lui. Mais aussi dans l’impact des prix des produits, et services importés en plus de la dette extérieure.
Pour ce qui est des causes endogènes, elles résident dans l’importance des charges de fonctionnement de l’Etat, qui absorbent une part importante des ressources budgétaires, et restreints ses marges de manœuvres financières pour les investissements en infrastructures structurantes, a-t-il poursuivi non sans reconnaitre la nécessité pour l’Etat d’améliorer ses dépenses.

Conscient de la mesure de la fonction qui est désormais la sienne, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, le président de la maison du peuple a promis veiller à la recherche d’une plus grande compétitivité économique pour le pays. Il a également relevé que les réformes budgétaires du chef du gouvernement demeurent compatibles avec la satisfaction urgente de l’intérêt général des gabonais.

Il a reconnu que malgré les nombreux programmes du gouvernement lancés par le chef de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la grogne sociale persiste. Sur le sujet, il a demandé au Premier ministre de prendre des mesures urgentes. Notamment en régularisant les situations administratives des nombreux fonctionnaires en attente des postes budgétaires, l’augmentation de la capacité d’accueil dans les universités gabonaises, l’amélioration des prestations en eau et en électricité.

En plus de la construction d’infrastructures adéquates de traitement des ordures, placées sous l’autorité directe des maires. «Pour clore ce chapitre il n’échappe à personne que dans l’immensité des besoins sociaux, la réduction du coût de la vie, la praticabilité de nos routes et même de nos voiries urbaines en toute saison, avec un mécanisme d’entretien constant, ainsi que la problématique de transport de tous types, la mise à disposition de terrains viabilisés, pas forcement des maisons souvent inappropriées, sont des priorités indéniables», a-t-il martelé.

Au sujet de la politique, autre domaine qui a également suscité un intérêt particulier pour l’ancien secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Il a souligné que les lendemains apaisés des derniers processus électoraux démontrent que le pays est sur la voie de la démocratie, indiquant que le dialogue et la concertation représentent des armes privilégiées pour aplanir le fossé des rivalités.

Revenant sur la tentative de putsch du 7 janvier de l’année en cours, Faustin Boukoubi a réitéré toute son admiration aux forces de sécurité et de défense, pour le patriotisme et l’efficacité qu’elles témoignent au service de la Nation. Invitant par la même occasion les uns et les autres à magnifier le caractère pacifiste qui caractérise le peuple gabonais.

Désiré Menzoughe
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