Alors qu’il foulait à peine le sol gabonais après deux mois de visite familiale en France, Bruno Ben Moumbamba, candidat malheureux à la présidentielle de 2009, a été fait secrétaire général de l’Union du peuple gabonais (UPG), la formation politique de feu Pierre Mamboundou. La décision lui a été notifiée, le lundi 19 mai 2014, par le Secrétaire exécutif de ce parti.
Annoncé, il y a quelques jours, écarté de la sphère décisionnelle de l’Union du peuple gabonais (UPG), Bruno Ben Moubamba (BBM) a pourtant été nommé secrétaire général de ce parti par Mathieu Mboumba Nziengui, le secrétaire exécutif de la formation politique, sur décision n°009/UPG/SE/MY/2014, datant du 19 mai 2014. Une décision qui survient quelques heures à peine après son retour au Gabon. Certains parlent d’une visite familiale de deux mois en France, alors que d’autres évoquent une revitalisation, après l’échec de l’UPG lors des dernières élections locales à Ndendé.
«M’ayant convoqué à son cabinet et après avoir consulté un certain nombre de cadres du parti, le secrétaire exécutif m’a proposé le poste de n° 2 de l’Union du peuple gabonais», a révélé, à chaud et à quelques journalistes, le nouveau promu qui a réitéré «être venu marcher sur les traces de Pierre Mamboundou avec humilité et en comptant sur la sagesse des anciens dont celle des chefs historiques comme Mathieu Mboumba Nziengui».
Déclarant compter sur le soutien de tous les UPGistes et tout en se «remettant à Dieu», Ben Moubamba a désormais également la délicate mission de préparer le prochain congrès du parti, annoncé depuis plusieurs mois.
Présenté comme activiste politique jusqu’en 2009, date de l’élection présidentielle à la quelle il avait d’ailleurs été candidat, ensuite membre du directoire de la prohibée Union nationale, BBM dit aujourd’hui avoir mûri et bien compris le paysage politique du Gabon. Avec son «dynamisme et sa fraîcheur», il va assurer sa nouvelle fonction cumulativement avec celle de secrétaire Politique chargé de la Communication et de l’Economie Numérique qu’il occupait jusqu’à ce jour.