Après le rachat des parts de Veolia, les autorités gabonaises assurent que les emplois seront conservés au sein de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG). C’était la principale crainte du Syndicat des personnels du secteur eau et électricité du Gabon (Sypeg), l’un des trois syndicats maison.
À la faveur de la signature d’un protocole transactionnel avec Veolia, l’État gabonais a racheté récemment les 51% des actions du groupe français dans le capital de la SEEG. Si les conditions et le montant de cet accord sont couverts par le sceau de la confidentialité, comme l’a indiqué Tony Ondo Mba dans une interview parue au quotidien L’Union, le jeudi 21 février, l’on est sûr que la transaction n’impactera pas négativement les employés de la Société.
Dans un communiqué, mercredi 20 février, le ministre de l’Eau, de l’Énergie, de la Valorisation et de l’Industrie des ressources minières promet que lors du prochain conseil d’administration de la SEEG la protection des emplois sera une des priorités. D’autant que ce conseil d’administration est censé aboutir à la signature d’une nouvelle convention de concession «afin d’encadrer l’exploitation du service public».
Aussi, Tony Ondo Mba assure-t-il que «l’État renouvèlera son attachement à la préservation de l’emploi, au maintien des acquis sociaux, à la poursuite des contrats nécessaires à la gestion du service public et au maintien de la notion de bonne gouvernance». Il ne manque d’ailleurs pas, au nom du gouvernement, de féliciter le «professionnalisme» dont aurait fait preuve l’ensemble du personnel de la SEEG durant la période de réquisition. Voilà qui est rassurant pour les employés qui craignaient de perdre leur travail.