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Les transporteurs terrestres s’insurgent à nouveau contre le phénomène du racket !
Publié le jeudi 21 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Les transporteurs regroupés au sein du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) se sont réunis, ce jeudi, au marché de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, pour dénoncer à nouveau la résurgence du racket à ciel ouvert au Gabon.

Une mobilisation d'envergure est à venir chez les transporteurs terrestres du Gabon. Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) a lancé à propos, ce jeudi, un appel à la mobilisation générale.

Tous vêtus de gilets verts, les professionnels du secteur transport, rassemblés au marché de Nzeng-Ayong, ont cessé toutes les activités pour faire entendre leur voix. Selon le président Menié, le secteur est en souffrance et à la faveur de la situation sécuritaire du pays, les agents des forces de Police et de Gendarmerie ont élevé les tracasseries policières à un niveau jamais atteint au Gabon.

«La multiplicité des contrôles routiers dans l'espace et dans le temps empêche les transporteurs de vaquer sereinement à leur activité ; ce qui impacte le quotidien des populations qui ont d’énormes difficultés à trouver un moyen roulant pour se déplacer et vaquer à leurs activités. Des sommes d'argents faramineuses sont ainsi détournées tous les jours au profit des agents affectés à la circulation routière, appauvrissant ainsi les honnêtes citoyens, qui veulent vivre de leur métier de transporteur», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a affirmé que les points dits de contrôle sont tout simplement devenus des points de péage disséminés le long des routes, selon un système appelé «système de numéros». Une méthode très prisée où les sommes très importantes sont extorquées tous les jours par les policiers, les gendarmes, les motards de la police, les groupes motorisés (IVECO aux transporteurs, qu'ils soient en règle ou pas).

Le président du Syltteg a cité en exemple, la zone de Nzeng-Ayong qui, pour lui, est devenue le quartier général du racket à Libreville. «Le système de péage pratiqué par les policiers de cette zone (3 rotations par jour) a atteint un niveau record. Cela ne doit pas continuer», s'est-il exclamé, non sans indiquer que le racket est un frein au développement du pays, une asphyxie pour le secteur d'activité et une gangrène pour les populations.

A la suite de ce qui précède, le Syltteg a décidé de saisir le Premier ministre, d’organiser une mobilisation générale tous les samedis afin d'emmener le gouvernement à œuvrer en faveur de l'éradication totale du système de racket nuisible pour le pays, de mettre en place une pause de protestation par zone d'activité, de monter une caravane anti racket qui sillonnera toutes les administrations concernées, d’initier une campagne de sensibilisation à l'intention des transporteurs afin qu'ils ne donnent plus de sommes d'argent et continuent plutôt de se mettre en règle et de déposer un préavis de grève générale en cas de statuquo.

Chancelle Biket Onanga
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