La Directrice générale (DG) de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Dr Nicole Assélé, a annoncé mardi à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), la construction imminente d’une nouvelle Délégation régionale Ogooué-Ivindo/Woleu-Ntem (DROWE) et des maisons d’astreinte, en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents.
A l’issue d’une visite de quelques heures dans la capitale septentrionale, et au cours de laquelle elle a fait le tour du propriétaire en vue de s’enquérir des réalités de terrain, le Dr Nicole Assélé a indiqué que la réalisation de ce projet sur un terrain d’une superficie de 1,7 ha situé au quartier Ewormekok, au sud de la commune d’Oyem, vise à améliorer les conditions de vie et de travail du personnel.
«Nous avons décidé en priorité de la construction d’une délégation régionale. Nous avons visité le terrain qui appartient à la CNSS, de 1,7 ha. Nous allons y ériger la délégation provinciale et les villas d’astreinte. Parce que nous avons constaté que la Délégation provinciale et nos collaborateurs étaient très mal logés», a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne le Centre d’action sanitaire et sociale (CASS) d’Oyem qui présente un cadre nettement adéquat en matière de couverture médicale, il s’est vu doter de deux ambulances médicalisées, en vue de la mise en place, dans la province, d’un nouveau service dénommé «Service médical d’urgence et de réanimation» (SMUR). Ceci, dans le cadre du renforcement de la politique de proximité et d’amélioration de la qualité de service de la CNSS.
Répondant aux doléances des agents qui ont trait à leurs conditions de vie et de travail, notamment l’insuffisance de moyens matériels et de la logistique, l’absence de plan de carrière pour les agents de l’intérieur du pays, de médecins spécialisés notamment en cardiologie, ophtalmologie, pédiatrie, ORL…, ainsi que le problème d’approvisionnement de la pharmacie en médicaments, la DG de la CNSS a promis de trouver des solutions à ces difficultés dans les meilleurs délais.
Pour ce qui est de la médecine, après le retrait par l’État gabonais du volet médical hospitalier de la CNSS, il ne reste juste que la couverture médicale de première nécessité. Ce qui a trait au social comme la pédiatrie, la gynécologie (mère-enfant) et tout ce qui est maladies des retraités (gériatrie, rhumatismes, ophtalmologie, cardiologie, etc.).
«Ici, nous avons constaté que la CNSS fonctionne carrément comme une polyclinique. Nous allons faire un effort pour que les médecins soient là dans les pools mère-enfant et gériatrie», a poursuivi le Dr Nicole Assélé.
Pour ce qui du volet ‘’Personnel’’, elle a expliqué que dans le cadre général des réformes engagées depuis sa prise de fonction le 31 août 2017, dans un contexte économique difficile, figurent notamment la révision du fichier du personnel et l’assainissement des finances de la Caisse, en vue de la bonne santé de celle-ci.
Et parmi les efforts notables faits dans ce sens par la Direction de la CNSS, et qui du reste, ont été salués par les agents, il y a notamment le changement catégoriel, la reconversion des techniciennes de surface, ainsi que les contrats signés avec les caisses sœurs de la sous-région ; estimant que cela soulagera tous les retraités gabonais se trouvant dans ces différents pays.