Le président du Comité national olympique s’est dit peiné suite aux nombreuses crises qui secouent actuellement certaines disciplines telles que la boxe, le taekwondo, l’athlétisme ou le basketball à un an du début des Jeux Olympiques de Tokyo au Japon en 2020.
Le président du Comité national olympique a fait le point sur la situation qui prévaut au sein de certaines fédérations engluées dans des guerres intestines et autres conflits, du fait essentiellement «des problèmes d’égos», croit-il savoir. Des querelles dommageables pour le sport gabonais et dont les athlètes en sont les principales victimes selon lui.
«Nous avons plus de 19 programmes qui sont mis à la disposition des fédérations, en ce qui concerne la préparation des athlètes, entraîneurs et dirigeants (…) moins nos fédérations sont fonctionnelles, moins nous sollicitons le CIO pour lesdits programmes. Et, c’est l’athlète qui se retrouve en rade. Ne participe à rien et n’est bénéficiaire de rien», a-t-il regretté.
Si Léon Folquet souhaite voir les athlètes gabonais en mouvement, cette volonté est malheureusement freinée par la récurrence des conflits au sein de certaines fédérations. Il a notamment pointé du doigt, les fédérations gabonaises d’athlétisme et de basketball, dont il a révélé l’existence de «problèmes d’hommes».
Cette sortie du ‘’patron’’ du mouvement olympique gabonais a également permis à ce dernier de faire le point sur le niveau d’avancement des travaux de la commission mise en place pour restructurer la fédération gabonaise de taekwondo. «La commission ad hoc travaille. Nous avons obtenu plus de 5 statuts au niveau continental qui vont nous permettre d’avoir un état comparatif avec ce que nous faisons localement et nous devons les adapter en fonction de notre environnement. Il appartient dès à présent à la commission ad hoc d’aller notamment à l’intérieur du pays. On doit aller s’assurer que la discipline existe et que celle-ci y est pratiquée dans certaines provinces et mettre les statuts des ligues en conformité avec les futurs statuts de la fédération», a-t-il précisé.
Revenant sur le cas de la boxe, Léon Folquet a indiqué que le CNO ne reconnait pas pour le moment la fédération gabonaise de boxe (Fégaboxe) d’autant qu’il existe aujourd’hui un imbroglio entre l’Aiba qui gère la fédération mondiale de boxe et le Comité international olympique (CIO), qui ne reconnait pas l’existence de cette organisation. Et de conclure que : «Nous sommes sous contrôle du CIO, nous ne pouvons donc pas reconnaitre ce qui se passe en bas si le haut ne le reconnait pas. Aujourd’hui la fédération gabonaise de boxe n’est pas reconnue par le CNO parce que nous avons des consignes strictes du CIO».