Le tribunal de première instance de Libreville a condamné ce lundi la présidente de l’ONG AGOS, Marie Claudette Ndagui, à une peine de prison de 12 mois, dont 4 avec sursis, pour « injures publiques, diffamation, atteinte à l’honneur » à l’encontre du procureur N’zahou.
Arrêtée le 23 janvier dernier avant d’être incarcérée deux jours plus tard à la prison centrale de Libreville, Marie Claudette Ndagui a été condamné ce lundi 18 février par le tribunal de Libreville à une peine de prison de 12 mois dont 8 fermes, assortie d’une amende de 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour « injures publiques, diffamation, atteinte à l’honneur » à l’encontre du procureur N’zahou.
Aussitôt la peine prononcée, plusieurs organisations de la société civile ont fustigé « la lourdeur » de celle-ci. L’une d’entre elle, la ROLBG, a annoncé la tenue ce mercredi d’une conférence de presse pour « informer l’opinion publique nationale et internationale sur les circonstances et les faits dans lesquelles, Marie Claudette Ndagui, militante des Droits de l’Homme a été abusivement placé en détention après plusieurs semaines de harcèlements, d’intimidation et de menaces ».