Accusé d’avoir joué un rôle majeur dans l’absence de Jean Ping au sommet des Nations unies en décembre 2018, le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) a livré sa part de vérité. Le 19 février, l’organisation onusienne a affirmé que ses services «n’ont pas reçu d’invitation à transmettre à M. Ping à ce sujet».
Trois jours après les accusations de Jean Ping sur le rôle du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) dans sa non-présence à l’Assemblée générale des Nations unies, en décembre 2018 à New York, l’organisation onusienne a réagi.
Le 19 février, l’Unoca a révélé avoir reçu des «questions à propos d’une invitation adressée à Jean Ping l’invitant à se rendre à une réunion d’anciens présidents de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York». Invité à New York Jean Ping n’a pas pu s’y rendre. L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a vraisemblablement été empêché par les autorités gabonaises, qui retiennent ses passeports depuis de longs mois.
En plus des autorités nationales, le leader de la Coalition pour la nouvelle Réplique (CNR) a également indexé le président de l’Unoca, François Louncény Fall, accusé de «collusion avec le régime» pour ne pas lui avoir transmis l’invitation pour le sommet de New York. Or, l’Unoca a soutenu que ses services «n’ont pas reçu d’invitation à transmettre à M. Ping à ce sujet».
«Le Bureau n’a été impliqué d’aucune manière dans l’organisation de cette réunion», a insisté l’Unoca qui a réaffirmé sa détermination à «poursuivre sa mission de bons offices au service de la paix et de la stabilité en Afrique centrale».