Bien que satisfait d’être sorti des dernières élections locales avec 2 députés et 53 conseillers municipaux et départementaux, le Parti social-démocrate (PSD) ne blâme pas moins ceux qui n’ont pas tenu parole au cours de ces scrutins.
Les législatives et locales passées, l’heure est au bilan pour le PSD. Le parti de Pierre-Claver Maganga Moussavou a exprimé sa satisfaction, lundi 18 février, en revendiquant 2 députés et 53 conseillers locaux répartis sur l’ensemble du territoire national. Pour Didier Taba Odounga, ces résultats sont la preuve que l’ancrage national du parti «n’est pas qu’une simple posture, mais [que celui-ci] trouve sa force de déploiement dans la confiance sans cesse renouvelée du peuple à son égard».
Aussi, le parti qui assure désormais la gestion des localités de Mekambo (Ogooué-Ivindo), Mabanda (Nyanga) et Guiétsou (Ngounié), entend maintenir et renforcer son lien avec les populations. «[Le PSD] appliquera le programme décliné pendant les élections et se fera le devoir de toujours rendre compte de sa gestion aux administrés, pour qu’il n’y ait pas de hiatus entre les gouvernants et les gouvernés», promet Didier Taba Odounga.
Par ailleurs, si le parti de l’opposition assure qu’il «fera tout afin de mériter la confiance de ses concitoyens», ne juge pas moins «affligeant» le «spectacle» offert lors des dernières élections locales par «une certaine classe politique qui s’érige en donneur de leçons, alors qu’elle est incapable d’être conséquente avec elle-même». Si le vice-président du PSD n’a pas souhaité citer nommément à qui s’adressent ses attaques, il souligne toutefois que «ces élections ont permis aux Gabonais de se rendre compte que les engagements des uns et des autres ne sont pas toujours respectés lorsqu’il s’agit de la parole donnée». S’adresse-t-il au Parti démocratique gabonais (PDG) avec lequel son parti escomptait des alliances ? Sa cible serait-elle d’autres partis de l’opposition dite modérée ? Qu’à cela ne tienne, le parti du vice-président de la République assure que depuis 1990, il est resté fidèle à sa ligne politique : «la provincialisation».