Libreville – Le secrétaire général du Syndicat national du personnel de santé (SYNAPS), Serghes Mikala Moundanga a dénoncé vendredi dans un point de presse, l’accord conclu entre le gouvernement et le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) en août 2018, pour mettre fin à la grogne des médecins qui ne voulaient plus consulter durant plus d’un mois, les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), à cause de la lourde dette (11 milliards de FCFA) que cette institution d’assurance maladie universelle accusait vis-à-vis des hôpitaux publics.
« Le bureau exécutif du SYNAPS dénonce-t-il fermement les conclusions des dernières négociations entre la tutelle, la CNAMGS et le SYMEFOGA dans le sens où sur 11 milliards de dette aux hôpitaux, 2 milliards seulement ont été versés et qu’on ait décidé d’annuler le reste », a dénoncé M. Mikala Moundanga.
« Comment peut-on expliquer cela sachant que les structures restent redevables aux fournisseurs et que la subvention de l’Etat se fait de moins en moins importante ? », s’est-t-il questionné par la suite.
Pour mettre fin à cet accord aux allures d’un véritable dol, le SYNAPS exige désormais le paiement des « quotes-parts CNAMGS et de la prime de garde sur la base du tiers-payant ».
Aussi, les partenaires sociaux ont interpelé la ministre d’Etat en charge de la santé et de la protection sociale, Denise Mekam’ne, à ouvrir urgemment des nouvelles discussions entre les parties (syndicats, responsables d’hôpitaux et la CNAMGS) sur l’épineuse question avant un éventuel mouvement d’humeur.