Après avoir relevé, lors de sa séance plénière du 12 février, plusieurs manquements administratifs dans les organes de communication numérique, la Haute autorité de la communication (Hac) convoque les responsables des journaux en ligne à une séance de travail, le 18 février.
Les responsables d’organes de communication numérique opérant au Gabon sont convoqués, le 18 février à Libreville, à une séance de travail par la Haute autorité de la communication (Hac).
La convocation intervient après la constatation par Hac de plusieurs manquements dans le fonctionnement des plusieurs organes. Réunis en séance plénière ordinaire, le 12 février dernier, afin d’examiner la situation administrative et juridique des organes de presse écrite et des entreprises de communication numérique, les conseillers membres ont dressé un constat : «Si pour la presse écrite les entreprises sont en majorité en conformité avec les exigence de création et de gestion d’un organe de presse, exigés par les textes en vigueur, tel n’est malheureusement pas le cas des entreprises de communication numérique», affirme le communiqué de la Hac. A cet effet, la Hac a décidé de convoquer tous les responsables de journaux en ligne. Mais tout le monde pense que le principal reproche serait de payer une caution à la Hac. Une caution déjà controversée en ceci que les promoteurs de journaux privés n’ont jamais rien bénéficié de l’instance de régulation, si ce n’est d’en écoper des sanctions.
Si le nombre et les noms des organes de communication numérique concernés n’ont pas été cités, Raphael Ntoutoume Nkoghe et ses compères de la Hac n’ont prise, en réalité, que sur les journaux ayant pignon sur rue à Libreville et sollicitant ou ayant déjà bénéficié de la subvention de l’Etat. Il est aisé de comprendre que des médias en ligne tels que info241, Gabonenervant, Lvdpg devenu Gabonlibre ou BDP devenu Bdpmodwoam n’obtempéreront pas. Et la Hac n’a aucun moyen de les y contraindre.