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Au CHUL, les malades hospitalisés ne sont plus nourris
Publié le vendredi 15 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba inaugure la deuxième phase des travaux du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)
Mardi 31 mai 2016. Libreville. Le Président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba, a procédé à l`inauguration de la deuxième phase des travaux du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) qui s`impose aujourd`hui comme un établissement sanitaire de référence au Gabon et en Afrique.
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Depuis un certain temps, les malades du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) n'ont plus droit aux repas quotidien, l’établissement serait confronté à des difficultés financières au point d’être dans l’incapacité d’honorer ses engagements auprès des fournisseurs.

Les difficultés liées à la restauration hospitalière perdurent au Centre hospitalier universitaire de Libreville. L'hôpital est aussi un lieu de vie, aussi bref soit un séjour en ce lieu, une alimentation équilibrée est recommandée: petit-déjeuner, déjeuner et diner.

Si l'hôpital doit pourvoir à la fois aux besoins nutritionnels et au bien-être de ceux qui le fréquentent, il devient nécessaire d'identifier les principaux obstacles qui restent un frein en ce qui est de la restauration. Le service restauration au Centre hospitalier universitaire de Libreville est présentement cité comme l’un des services maillons faibles.

Sous l'angle du patient, il s'agit d'enjeux liés au risque de dénutrition et à l'ensemble des conséquences sur l'évolution de sa maladie. Les personnes âgées hospitalisées plus de 72h sont un public particulièrement vulnérable, pour lequel, la notion de cumul des vulnérabilités est une réalité : vulnérabilité physique, affective, psychique, indique un membre du corps médicale sous anonymat.

«Depuis deux semaines que nous sommes ici, nous n'avons même pas droit à un morceau de pain. Vous voyez, j'ai un sac contenant de la nourriture pour mon frère qui a eu un AVC. Je suis contrainte de lui préparer ses trois repas quotidien. C'est une corvée. Déjà, on dort dans des conditions exécrables. Il faut être à l'hôpital général pour comprendre la situation réelle du pays et savoir à quel niveau le Gabon se situe aujourd'hui. Et la dénutrition augmente le coût d’une hospitalisation. Cette catastrophe alimentaire entraine des surcoûts hospitaliers importants qui pourraient être évités», a-t-elle déclaré au chevet d’un patient hospitalisé.

Selon une malade qui a requis l'anonymat, «les autorités n'ignorent rien, ils savent ce qui se passe. L'absence de restauration, ce sont des dépenses énormes. Un malade dénutri présente 4 fois plus de risques de faire une complication infectieuse qu’un malade nourri», a-t-elle fait savoir.

L'amélioration de l'accès à la santé pour tous est l'un des axes prioritaires du programme de société d'Ali Bongo Ondimba. L'objectif est que tous les gabonais à travers le pays puissent bénéficier de soins de qualité et d'une meilleure prise en charge, dans un environnement approprié.

Afin de comprendre les raisons conduisant à la situation actuelle, nous avons tenté de rencontrer en vain le directeur général du centre hospitalier universitaire de Libreville.

Ce problème vient soulever la question du budget alloué aux structures hospitalières. Qu'est ce qui justifierait la suppression de la ration dans les hôpitaux publics au Gabon?

Chancelle Biket Onanga
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