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Conseil économique social et environnemental: les agents grévistes interpellent à nouveau leur hiérarchie
Publié le jeudi 14 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le siège du Conseil économique, social
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Las d’attendre l’amélioration des conditions de vie et de travail promise par la hiérarchie, le syndicat des agents du Conseil économique social et environnemental (Synacese) est revenu à la charge cette semaine, en appelant à une résolution urgente de leurs revendications, pour le bien de cette institution.

Depuis la reprise de sa grève le 11 décembre dernier, le syndicat des agents du Conseil économique social et environnemental n’a de cesse de «pousser des cris de détresse» à l’endroit de sa hiérarchie, pour la résolution de leurs revendications. Celles-ci tournent autour du paiement de plusieurs mois d’arriérés d’indemnités mensuelles et de sessions, d’une meilleure lisibilité des budgets de l’institution, et d’une meilleure répartition des primes entre les agents.

Le secrétaire général du Synacese, Noël Robespierre Eva, a rappelé à sa hiérarchie que lui et les siens ne pouvaient attendre indéfiniment la résolution de ces questions pourtant urgentes.

«Aujourd’hui, accablés par une certaine marginalisation et assénés par une précarisation lancinante avec des arriérés de primes de plus de 13 mois; les agents ont malgré tout eu la patience de voir le renouvellement du bureau de l’institution. Ils ont attendu, non pas par naïveté, mais parce qu’ils croient au devoir de l’Etat de faire respecter le droit; parce qu’ils croient à l’Etat de droit et au principe de continuité que doivent garantir les autorités, conformément au code de déontologie susmentionné. Pendant des mois ils n’ont cessé d’attendre. Mais il arrive un moment où ils finissent par se dire qu’une justice toujours reportée devient synonyme d’une justice refusée».

Peuvent-ils continuer d’attendre lorsque le budget inscrit sur la Loi des Finances 2018 à 2 milliards 214 millions de FCFA ne renvoie aucune once d’amélioration des conditions de fonctionnement de notre illustre Institution? Peuvent-ils continuer d’attendre une moindre onde de connexion internet dans une institution génératrice d’expertise et qui pourtant offre un espace locatif de pylône Wifi? Pourront-ils continuer d’attendre et voir le personnel croupir dans une précarité en totale ambivalence avec l’estime de notre institution? Peuvent-ils continuer d’attendre lorsque certains qui – à l’heure de la rentrée scolaire – n’ont plus de choix que de fonder tous leurs espoirs sur ce qu’ils considèrent désormais comme dû; et d’autres aussi soit en situation de détresse, de malheur ou de joie ne bénéficient d’aucune assistance honorable des autorités de l’Institution, pas même d’un communiqué? Devraient-ils au nom de la dignité humaine continuer d’attendre lorsque certains employés sont jusque-là sans salaire depuis plusieurs mois? Devraient-ils en sus continuer d’attendre lorsque l’administration tente d’empêcher illégalement l’usage légitime des banderoles pour leur renier la liberté d’expression syndicale au sein d’une institution qui, par ailleurs, constitue l’unique Chambre de la société civile? Garder le silence face à ce qui s’apparenterait au suicide de notre institution c’est en être complice parce que le CESE mérite mieux, a entre autres, averti le secrétaire général du Synacese.

Freddy Eyogue
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