Le ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire, Rose Christiane Ossouka Raponda a prêté serment, ce mardi au Maroc, devant le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba et les membres de la Cour constitutionnelle, a-t-on appris du service de presse de la Présidence gabonaise.
La cérémonie de prestation de serment, qui s’est déroulée à l’ambassade du Gabon au Maroc a vu la présence des membres de la Cour constitutionnelle et du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé. Une cérémonie qui intervient près de deux semaines après la nomination au gouvernement de l’ancienne mairesse de la commune de Libreville.
Devant le président de la République, Rose Christiane Ossouka Raponda, la main droite levée, a prononcé la formule consacrée par la Constitution : «Je jure de respecter la Constitution et l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de mes obligations de loyauté à l’égard du chef de l’État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’État et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure».
Le nouveau ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, précédemment édile de Libreville, a été nommée le 30 janvier dernier en remplacement de M. Etienne Massard Kabinda Makaga, au cours d’un premier remaniement du gouvernement conduit par Julien Nkoghé Békalé. Elle est la deuxième femme à occuper ce ministère, après Angélique Ngoma (d’octobre 2009 à janvier 2011).
Sa prestation de serment vient mettre un terme à plusieurs rumeurs relayées par la presse via les réseaux sociaux, faisant état d’un refus de son prédécesseur de céder le fauteuil à son successeur. Femme charismatique, Mme Ossouka Raponda, avant son élection à la tête de l’Hôtel de ville de Libreville, occupait le poste de ministre du Budget et des Comptes publics.