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Aux manettes de l’UA, l’Egyptien Al-Sissi promet le panafricanisme économique
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  RFI
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© Autre presse par DR
Le chef d`Etat égyptien Abdel Fatta Al-Sissi, nouveau président en exercice de l`Union africaine
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Le raïs égyptien qui est le nouveau président de l’Union africaine a pris des engagements forts pour renforcer la coopération entre l’Afrique subsaharienne et son pays. L’Egypte est une puissance régionale, qui fut autrefois un soutien sans faille des mouvements indépendantistes africains à travers le continent. Le président Sissi est aussi attendu sur la consolidation des acquis de la présidence de son prédécesseur, Paul Kagame.
Le 32e sommet de l’Union africaine (l’UA) à Addis-Abeba s’est terminé tard dans la soirée du 11 février 2019 avec le passage de relais par le Rwandais Paul Kagame à son successeur l’Egyptien Abdel Fatta el-Sissi, qui devient pour un an le nouveau président de l’organisation continentale.

Nouveau chef, nouveau style. L’austérité du président rwandais dont la méthode mêlant l’imagination et l’impatience a profondément marqué les esprits à l’UA, laisse la place à une certaine rondeur, même si cette rondeur n’est pas dépourvue d’autoritarisme, comme en témoigne la décision du raïs de boucler la conférence de presse de clôture par la lecture d’un discours préparé sans se plier à la tradition de questions-réponses. Cette séance de clôture pendant laquelle on est passé de la jovialité conviviale des participants à une conférence de presse solennelle, voire impériale, était à l’image des sentiments mixtes qu’a suscités cette rencontre au sommet, tiraillée entre l’admiration des uns et les inquiétudes des autres.

Un nouveau son de cloche

« On va entendre désormais un nouveau son de cloche », s’est réjoui un diplomate éminent du monde arabe. A côté, le visage fermé des délégués subsahariens traduit l’inquiétude et le poids des enjeux de ce sommet de transition. Assistera-t-on en 2019 au détricotage des réformes financières et institutionnelles de l’ère Kagame par une Egypte « jalousement souverainiste », qui n’apprécie pas beaucoup les technocrates intégrationnistes d’Addis imposant les règles de gouvernance aux Etats membres ?
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