Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Sport
Article
Sport

Statut-quo au Comité ad hoc du taekwondo : «Le problème sera réglé »
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Le
© Autre presse par DR
Le ministre gabonais des Sports, Alain-Claude Bilié-By-Nzé
Comment


Rassurait dimanche dernier à l’AGP, le ministre d’Etat en charge du Sport, Alain Claude Bilié-by-Nzé à l’issue de la 10e édition du Challenge Me Park.

En appréciant l’engouement autour de la 10e levée du Challenge Me Park remporté par Missile taekwondo, le ministre des Sports, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, s’est largement exprimé sur la situation au sein de la Fédération gabonaise de taekwondo plongée dans une crise depuis déjà trois ans, et par l’absence de fonds au sein du Comité ad hoc mis en place par le Comité national olympique depuis le 15 décembre-2018.

Au regard de la situation qui prévaut au sein de cette discipline, avec un comité de normalisation dirigé durant un an par Samuel Nzé qui a fait long-feu, la Fédération internationale, confiait au Comité nationale olympique (Cno) la mission de rebâtir cette discipline olympique qui a permis en 2012 que le nom du Gabon soit inscrit sur la carte du monde avec la médaille d’argent remportée aux Jeux Olympiques de 2012 par Anthony Obame à Londres.

En décembre 2018, Léon-Louis Folquet menait des consultations avec la grande famille du taekwondo gabonais. Des pourparlers qui ont abouti à la mise en place d’un comité spécial dont la mission consiste à reconstruire le taekwondo gabonais. Si cette commission dispose des hommes valables, elle avait émis des difficultés financières quant à son déploiement à l’intérieur du pays pour exécuter son plan d’action. Ces difficultés de trésorerie fixées à 40 millions, ont été soumises au ministre des Sports qui à son tour a saisi le ministère du Budget.

Alors que la date butoir fixée par le Cno est arrivée à expiration depuis le 31 janvier dernier, Alain Claude Bilié-By-Nzé a rassuré que le problème du taekwondo ‘’sera réglé’’. «Le Comité national olympique a été saisi par l’instance internationale pour régler définitivement les problèmes au sein de la Fédération gabonaise de taekwondo, nous avons la chance d’avoir dans cette discipline, notre première médaille olympique et il est dommage que par la faute des hommes, cette discipline connaisse quelques difficultés. Mais il me plaît de constater que les jeunes hommes comme femmes de Libreville et de l’intérieur du pays se sont mobilisés durant des jours, autour du Challenge Me Park», s’est réjoui le patron des Sports. Avant de promettre l’organisation d’autre compétition du genre d’ici la fin d’année «L’objectif est de faire en sorte qu’il y ait au moins une compétition dans ce secteur ou dans un autre secteur».

Interrogé sur la question du financement attendu depuis plus de deux mois par le Comité ad hoc, le membre du gouvernement s’est montré agacé sur le sujet : «Vous êtes (journalistes) toujours sur la question des sous. C’est incroyable !», s’est-il exclamé. Pour lui, tout ce que nous avons à faire dans ce pays tourne toujours sur la question des sous. «Je travaille étroitement avec le président du Comité national olympique. Il y a un budget qu’il faut dégager qui est de 40 millions de Fcfa. Cet argent ne sortira pas dans la poche du ministre que je suis mais des caisses de l’Etat », rappelait M. Bilié-By-Nzé qui rassurait que le ministère du Budget a été saisi pour ce faire. «Ce n’est toujours pas arrivé. Mais ce n’est pas les sous qui règlent les problèmes mais les hommes», lançait-il expliquant que « les sous sont une nécessité pour que les membres du comité partent à l’intérieur du pays».

Satisfait que le Cno se soit saisi du dossier du taekwondo à la demande de l’instance faîtière et avec l’appui du ministère des Sports, Alain Claude Bilié-By-Nzé a conclu son intervention par ces propos : «On va régler le problème, ne ramenons pas tout à la question de l’argent. Je comprends que c’est une nécessité mais, ce qui fait en sorte qu’il y ait des problèmes au Gabon ce sont des hommes qui ne veulent pas s’entendre et qui ne veulent pas respecter les textes en vigueur. Il faut amener ces personnes à respecter ces valeurs».

Kennedy Ondo Mba
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment