Le ministre de l'Egalité des chances, chargé de la Décennie de la Femme, Estelle Ondo a reçu, jeudi à Libreville, une délégation des agences des Nations-Unies conduite par le représentant des Nations-Unies au Gabon, Stephen Jackson. La contribution des nations-unies dans le processus de l’évaluation presque à mi-parcours du plan triennal de la décennie de la femme était au cœur des échanges.
«Il est important de faire le bilan des défis et des obstacles, les recommandations pertinentes pour pouvoir faire avancer l’initiative relative au plan de la décennie de la femme 2015-2025. Nous avons également regardé, avec l’ensemble des agences des Nations-Unies, de façon plus globale, les questions de la famille dont le code de la famille, voir comment ils vont nous accompagner justement. Comment mettre en place ce code de la famille .Et regarder toutes les lois que le Gabon doit mettre en place relatives aux violences faites aux femmes, et à l’orphelin», a expliqué le ministre en charge de la Décennie de la femme, Estelle Ondo, à l’issue de cette entrevue.
Les parties gabonaise et onusienne ont également évoqué les questions relatives au nouveau Code de la famille, et la vulgarisation des droits de la femme.
«On a eu des échanges concernant les objectifs 2019 du gouvernement gabonais, surtout dans le cadre de la mise en place du nouveau Code de lois pour la famille et l’importante question de la violence faite aux femmes. Tous ces domaines sont les domaines d’expertises des nations-unies et on est là pour aider le Gabon avec le perfectionnement de ce nouveau code. Ce, d’autant plus qu’un code en soi c’est bien, mais c’est la vulgarisation qui compte. Nous sommes également là, pour parler des droits de la femme et de l’enfant. Ceci, en unité d’actions avec les autres agences onusiennes, à l’occurrence l’Unfpa, l’Unicef et les autres», a confié le représentant des Nations-Unies au Gabon, Stephen Jackson.
L’expert de l’Unfpa, chargé de programme de planification stratégique, Mohamed Ahmed Abd, a rappelé qu’une feuille de route pour tout le processus de revue de la décennie de la femme gabonaise a déjà été développée.
«Cette feuille de route nous sommes là pour la poursuivre, parce que la première étape consistait à faire le cadrage méthodologique. Une étape déjà réalisée. Actuellement, nous sommes entrain de passer à l’étape d’entretien, de la collecte des données sur le terrain. Une étape cruciale parce qu’elle permet de collecter les informations auprès de toutes les parties prenantes, ayant pris part à la mise en œuvre dudit plan», a-t-il expliqué.