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Consommation : le laxisme des autorités compétentes mis à l’index !
Publié le vendredi 8 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Les derniers événements relatifs à la découverte de centaines de tonnes d’aliments impropres à la consommation dans les commerces de Libreville, après la mise à nu de près d’une centaine de cliniques sanitaires illégales, remettent au goût du jour le laxisme dans l’exercice et le contrôle de certaines activités au Gabon. Au grand dam des populations.

Il y a de cela quelques jours, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) découvrait des centaines de tonnes d’aliments carnés (poisson, volaille, viande) impropres à la consommation dans des magasins de Libreville et ses environs.

Cette découverte intervient quelques jours après la mise à nu de 81 cliniques privées illégales par le ministère de la Santé-certaines ont heureusement été fermées depuis lors-, toujours à Libreville et sa périphérie. On n’a pas oublié que le ministère de l’Enseignement supérieur révélait, l’an passé, que 25 des 38 universités privées du Gabon sont hors-la loi.

S’il faut saluer ces révélations des pouvoirs publics, ces faits traduisent, par ailleurs, un certain laxisme dans l’exercice de certaines activités au Gabon. Toute chose qui met les populations en insécurité. Les connivences entre des opérateurs économiques et certains agents de contrôle véreux ne sont pas pour arranger les choses.

Ce n’est pas un secret que de dire que plusieurs commerçants, dans des domaines comme la consommation ou le transport routier, pour ne citer que ces deux cas, exercent en dehors des normes requises, mais avec des agréments à jour. Entendez, une visite technique obtenue sans réelle inspection de la voiture, ou un permis d’exercer sans réelle vérification du commerce.

Aussi serait-il temps pour les pouvoirs publics d’aller au bout de leur volonté de faire le nettoyage. Cela passe, non pas par la seule fermeture des structures commerciales, mais aussi par le fait de débusquer les agents bloquant la bonne marche de la mécanique de contrôle.

Car, comme s’interrogeait un confrère en ligne quant aux produits alimentaires interceptés par la DGCC, «comment expliquer que des produits sans étiquettes de traçabilité n’aient pas été interceptés par les services des douanes au niveau des ports?»

Aller au bout de la démarche signifie aussi pour les pouvoirs publics de conduire les opérations de contrôles annoncées. Tenez, le cas des universités privées épinglées l’an passé. Ces écoles, comme par enchantement, continuent d’ouvrir leurs portes aux étudiants, sans un réel changement de leur offre académique et infrastructurelle.

Autre démarche étatique avortée, et que l’on aurait pourtant voulu voir aller à terme, c’est l’initiative qui vise la vérification des prix des logements locatifs de plus de 200 mille francs CFA, annoncée en juin dernier. L’initiative semble morte de sa belle mort, tant on en parle plus.

Freddy Eyogue
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