Hans Peter Lankes (photo), vice-président de la société financière internationale (SFI), en charge de l’économie et du développement du secteur privé, a présenté à Libreville une évaluation de l’impact des réformes Ohada sur l’accès des PME aux financements, l’environnement des affaires, en fin de semaine dernière.
Le rapport détaille sur une période de 10 ans (2007-2017), les réformes intervenues dans les actes uniformes du droit commercial général, des sociétés, des sûretés, et de l’apurement du passif.
Ainsi, selon le vice-président de la SFI, aujourd’hui, dans la majorité des pays de l’Ohada, il est plus facile de créer une entreprise et d’avoir accès à des financements pour les entreprises.
La révision de l’acte uniforme sur l’organisation des sûretés, apprend-on, a entraîné une augmentation de 3,8 milliards de dollars des crédits accordés aux entreprises dans sept pays membres de l’Ohada, entre 2011 et 2015.
«Il est important de continuer à soutenir l’OHADA pour améliorer l’environnement des affaires des pays membres et ainsi de permettre l’expansion d’un secteur privé qui contribuera au développement.», explique-t-il à la presse locale.