Fake news : Non, le Dr Nicole Assélé n’a pas été arrêté en France avec 2 millions d’euros

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 6 fevrier 2019 | La Libreville

© Autre presse par DR
La présidente de l’Appel des mille et une, Nicole Assélé

Ce lundi 4 février, les agents de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont dénoncé le « gros mensonge cousu de fil blanc » diffusé par « Matin d’Afrique ». Le journal de Jonas Moulenda avait évoqué un peu plus tôt l’arrestation du DG de la CNSS, Nicole Assélé.

Un « agrégat de contrevérités puant l’intrigue et la haine sans cause. » C’est en ces termes que les collaborateurs de la directrice générale de la CNSS ont dénoncé un article de presse au titre pour le moins explicite : « Nicole Assélé arrêtée en France avec 2 millions d’euros dans ses sacs ». Celui-ci a été publié dans Matin d’Afrique sous la plume de Jonas Moulenda.

Si le Dr Nicole Assélé s’est bien rendue en France, à Paris (le jeudi pour une réunion professionnelle), puis à Montpellier (le vendredi et le samedi pour participer aux obsèques de feu Pierre Edouard Valentin, le beau-père de son cousin Ali Bongo Ondimba), celle-ci a regagné Libreville dès le dimanche 3 février par le vol régulier de la compagnie Air France, arrivé dans la capitale gabonaise autour de 19 heures.

Le lendemain matin, lundi 4 février, la directrice générale de La CNSS, dirigeait la traditionnelle réunion hebdomadaire de son cabinet à laquelle participaient l’ensemble de ses conseillers et chargés d’études. D’où leur surprise et leur indignation à la lecture de l’article de Jonas Moulenda !

Aujourd’hui, ceux-ci ne cachent pas leur stupéfaction et leur indignation. « Ça n’est pas du journalisme. C’est du sensationnalisme. Jonas Moulenda ne partage en rien l’étique et la rigueur qui sied à cette profession. Il ferait mieux d’écrire des fictions. Il a manifestement un talent pour ça », a réagi l’un des collaborateurs de la directrice de la CNSS.

Jonas Moulenda est en effet souvent brocardé pour la liberté qu’il prend avec les faits. Malheureusement, une telle attitude, si elle relève d’une dérive individuelle, a tendance a jeté l’opprobre sur toute une profession qui tente de faire son travail avec sérieux et rigueur.

Commentaires

Dans le dossier