Les présidents des clubs et associations affiliées à la Ligue de basketball de l’Estuaire (LIBABE) ont marqué leur désaccord quant au souhait de la fédération d’organiser une nouvelle élection à la tête de la ligue ‘’estuairienne’’, à un peu moins de 2 moins après la réélection du président sortant, Dorland Bonango.
C’est à travers un courrier daté du 16 janvier 2019 adressé au président de la Fédération gabonaise de basketball (Fégabab), Léopold Evah que les présidents des clubs et Associations affiliées à la Ligue de basketball de l’Estuaire ont marqué leur «désaccord quant à la réorganisation d’une nouvelle Assemblée générale élective du bureau de la Libabe et à la reprise du scrutin que nous jugeons inopportun et sans intérêt».
Une réaction qui fait suite à l’intention du bureau fédéral de faire «reprendre l’élection selon son propre calendrier et dans les conditions fixées par ses soins», nous rapporte ledit document. Ceci en contradiction avec les statuts de la Libabe qui disposent en son article 11.a que l’assemblée générale extraordinaire est convoquée par le président ou en cas de nécessité à la demande du tiers des membres actifs, nous apprend la missive.
Les 19 signataires de ladite lettre n’ont pas omis de noter avec «regret, l’absence de la Fégabab à l’Assemblée générale élective de la Libabe du 19 décembre 2018 pour des raisons qui nous restent jusqu’alors inconnues», et durant laquelle Dorland Bonango avait été réélu pour un nouveau mandat avec 19 voix sur 20.
Il n’en fallait pas plus pour que la présidente de l’UFRESGA BB, également signataire de la lettre, Raïssa Laure Medza, s’en remette une couche sur sa page Facebook. «Championnat perturbé en 2018, guerre d'ego, intrigues, imbroglio dans les textes, le basketball à l'Estuaire est en souffrance. Le ravin se fait plus profond au détriment des clubs. Vos guéguerres, vos agendas ne nous intéressent pas, on veut que nos enfants jouent. Quand vient l'élection, les candidats portent des habits de saints et disent aimer le sport. Une fois au trône, ils snobent les clubs qui ont osé leur faire confiance, entretenus par quelques uns dans l'ombre. Ces quelques uns désireux de semer la pagaille pour prendre des commandes....vous déshonorez le Game, notre jeunesse n'a pas besoin de ça», a-t-elle écrit.
Soucieux de voir les activités reprendre leur cours normal, les présidents des clubs et associations affiliées «ont souhaité voir les débats recentrés autour du développement et de la vulgarisation de la balle orange dans l’Estuaire en particulier et le reste du pays en général».