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«Le cancer du sein est le plus fréquent au Gabon» (Pr. Ernest Belembaogo)
Publié le mercredi 6 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Selon les estimations du Pr. Ernest Belembaogo de l’Institut de cancérologie de Libreville, le cancer du sein serait le plus fréquent au Gabon suivi du cancer du col de l’utérus. Entre 2014 et 2016, on dénombre 37 926 femmes dépistées, 217 traitements de lésions précancéreuses, 46 cancers invasifs, 254 biopsies, 1100 examens de colposcopie.

Le Pr. Ernest Belembaogo, qui s’exprimait lors de la célébration lundi de la journée mondiale du cancer dont le thème retenu cette année est «Je suis et je vais», s’est appuyé sur les données approximatives, car ne disposant pas de registre de cancer respectant les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Entre 2014 et 2016, on dénombre 37 926 femmes dépistées, 217 traitements de lésions précancéreuses, 46 cancers invasifs, 254 biopsies, 1100 examens de colposcopie.

Selon lui, «toutes couches confondues, l’on enregistre en 2018, 1 décès toutes les 4 secondes et de façon globale, il y a 18.1 millions de nouveaux cas dans le monde, 9.6 millions de décès et plus de 60% de nouveaux cas proviennent des pays en voie de développement», a-t-il fait savoir.

Revenant sur le profil des cancers, le Pr. Belembaogo a indiqué que le cancer le plus fréquent serait le cancer du sein et du col de l’utérus tout en expliquant qu’en 2012, la projection de l’OMS était d’un million de nouveaux cas de personnes atteintes du cancer. Dans cette même foulée, il a estimé qu’en 2030 ce taux sera de 1.30 millions de nouveaux cas.

Selon les données issues de la codification et l’enregistrement du cancer au Gabon, effectuées de 2013 à 2016, le cancer du sein et du col de l’utérus seraient les plus en vue, suivi de près par le cancer de la prostate, du foie et de la peau, a-t-il fait savoir.

Quant à la prévention, il a signifié que les facteurs connus sont le tabagisme 11% et 28,8% l’alcoolisme, la malnutrition, la sédentarisation.

Son équipe a mené des campagnes de sensibilisation sur les cancers féminins, des dépistages individuels entre 2000 et 2004 où 6400 cas avaient été enregistrés. En 2006, un programme de lutte contre le cancer avait été mis en place. Puis en 2009 l’OMS avait initié une formation technique.

Toute chose qui a emmené l’orateur à présenter le plateau technique de l’Institut notamment l’imagerie, le scanner et l’IRL. Quant au traitement administré, a-t-il ajouté, il y a la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. En 2012, le complexe avait pris en charge des personnes atteintes du cancer. Sur 12.000 cas 2708 ont été diagnostiqués et 2700 décès. Le complexe dispose de 20 spécialistes dont 5 en formation, un service de radiothérapeute, une médecine nucléaire, chimiothérapeute et oncologie.

La représentante de l’OMS, Dr. Ghislaine Conombo Kafando, a indiqué que la morbidité cancéreuse en Afrique pourrait doubler, passant de 1.055.172 nouveaux cas en 2018 à 2.123.245 nouveaux cas de cancer à l’horizon 2040.

Le Dr Conombo Kafando est revenue sur l’appel du Directeur général de l’OMS exhortant l’ensemble des parties prenantes et particulièrement les gouvernants africains à créer un environnement où les facteurs de risque de cancer tels que l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme sont atténués et un environnement où les citoyens maintiennent un bon niveau d’activité physique, un poids sain et une bonne nutrition.

Carine Stella M’voubou
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