C’est à l’occasion d’une assemblée générale tenue en fin de semaine dernière que la section de l’Ecole normale supérieure du Syndicat nationale des enseignants chercheurs (Snec-ENS) a conditionné la reprise des cours au sein de cet établissement supérieur public par le paiement intégral de leurs prestations cumulées par le gouvernement.
Les syndicalistes ont opté au cours de cette rencontre pour la suspension des enseignements à l’ENS jusqu’à la satisfaction de leurs revendications par le gouvernement Nkoghe Bekale. « La nouvelle année académique 2018-2019 ne peut démarrer que lorsque les dettes cumulées seront entièrement soldées », a indiqué Gilbert Nguema Endamne, le président du Snec-ENS.
« Le reliquat des vacations et des stages de 2015–2016, le paiement des vacations des années 2016-2017 et 2017-2018 ainsi que le solde des stages de la même année, mais également les frais d’encadrement et de soutenances des mémoires, et le paiement des partiels, rattrapages et synthèses cumulés », constituent selon le le président du Snec-ENS le chapelet de revendications qui pousse les enseignants à stopper le cours de l’année académique.
Confronté à des difficultés de trésorerie, le gouvernement parviendra-t-il à solder ces montants dus aux enseignants afin qu’ils puissent reprendre les cours ? A en croire le ministre en charge de l’Enseignement supérieur qui a récemment visité les instituts de recherche placés sous sa tutelle, le gouvernement s’active à trouver des solutions adaptées pour la reprise imminente des cours au supérieur y compris à l’ENS.