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BEAC: le compte principal du Gabon «approvisionné mais inaccessible au gouvernement»
Publié le mercredi 6 fevrier 2019  |  Gabon Media Time
Siege
© Autre presse
Siege de La Banque des États de l`Afrique Centrale (BEAC)
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L’absence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba depuis plusieurs mois continue d’être au centre des préoccupations sur le plan international. Une situation qui selon le tri-hebdomadaire Echos du nord aurait conduit la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à geler le compte principal du pays où passe la quasi totalité des avoirs du Gabon dans cette institution financière.




Selon les informations relayées par notre confrère, le Gabon dispose, au sein de la BEAC, de deux comptes dont un principal qui est approvisionné par “les produits des ventes des matières premières et autres que réalise le pays en devise étrangères. Il révèle par la suite que ce compte serait « richement provisionné en ce moment, mais non accessible au gouvernement gabonais ».

Cette difficulté du gouvernement à disposer des fonds s’explique par l’absence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba du fait de sa convalescence prolongée à Rabat au Maroc. Echos du nord indique que ce dernier n’a pas pu déléguer sa signature à quelqu’un d’autre pour signer les ordres de retrait sur le compte. « La dernière opération de retrait qu’il fit lui-même remontait à la veille des élections jumelées, soit quelques jours avant qu’il ne se rende à Riyad, où il a été pris d’un malaise », croit savoir le tri-hebdomadaire.

Un blocage qui au demeurant pourrait avoir une incidence majeure sur la situation financière du gouvernement qui ne dispose d’aucune marge de manoeuvre. Pis, cette conjoncture contraindrait certains ministres à faire preuve d’ingéniosité pour faire fonctionner leurs administrations.

C’est le cas au ministère de la Santé qui a récemment lancé une opération de contrôle des cliniques privées, exclusivement pilotée par le cabinet du ministre sans associer les services techniques habilités, qui selon nos confrères se serait rapidement muée en une vaste opération de « recouvrement » de la parafiscalité. Les amendes y relatives, en cas d’infraction oscillent entre 300 000 et 500 000 Fcfa et sont directement payées par le contrevenant au cabinet du ministre.
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