24 heures après la tenue de l’élection des bureaux des conseils municipaux, Eric Dodo Bounguendza, le secrétaire général du PDG, annonce pour les prochaines heures «des sanctions majeures» pour les camarades indisciplinés.
Ayant obtenu la majorité des conseils municipaux à la suite des élections organisées, dimanche 3 février, sur toute l’étendue du territoire national, le Parti démocratique gabonais (PDG) a de quoi se réjouir. Pourtant, ce lundi 4 février, Eric Dodo Bounguendza ne peut pas s’empêcher de faire la moue. Il est un peu en colère. La cause : l’indiscipline de certains militants, y compris des élus locaux.
En conséquence, le secrétaire général du PDG annonce sur sa page Facebook que «les quelques camarades indisciplinés [s’étant fait remarquer] au cours de ces dernières élections recevront dans les heures très proches des sanctions majeures». Aussi, rappelle-t-il que «la discipline rigoureuse [est] la garantie essentielle de l’unité de volonté et d’action du PDG, ainsi que son fil conducteur de la vie politique en son sein».
Avant la désignation de ses candidats, le secrétariat général avait pourtant prévenu les militants et élus du parti de ce qu’aucun cas d’indiscipline n’allait être toléré lors de l’élection des membres des conseils municipaux et départementaux de ce mois. Mieux, Guy Benjamin Ndounou, le président de la Commission permanente de discipline du parti avait déjà annoncé des sanctions à l’encontre des militants s’étant négativement illustrés avant, pendant et après les législatives et les locales d’octobre 2018. Le 2 février, il avait rappelé les orientations d’Ali Bongo faites aux élus locaux. Il apparaît que certains ne s’y sont pas conformés. Au PDG, pour parvenir à la revitalisation et à la régénération, l’heure semble désormais à la mise à l’écart des «moutons noirs» du parti.