L’éclipse solaire du dimanche 3 novembre 2013 au niveau de certaines villes du Gabon comme dans quelques pays du monde continue de faire parler d’elle. En effet, l’expérience du Gabon sera prise en exemple lors de la conférence publique qui aura lieu le 22 mai 2014 l’Université de la Polynésie française – Punaauia. Elle est l’œuvre du Jean-Pierre Barriot, enseignant-chercheur en géoscience à l’université de la Polynésie française.
L’on se souvient que l’éclipse solaire de l’année dernière avait bénéficié dune semaine dédiée, par l’Institut français du Gabon, en partenariat avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, avec en prime des conférences de presse, des prospectus distribués à la population et des action de sensibilisation sur les dangers encourus si l’on osait regarder le phénomène à l’œil nu.
Si les Gabonais s’attendaient plus à autre chose que ce qui s’était finalement passé, aujourd’hui, avec la conférence publique d’organise cet enseignant-chercheur, cette éclipse va livrer quelques autres de ses secrets. Intitulée «Chasseurs d’éclipses : des Tuamotu au Gabon», cette conférence publique permettra la présentation de trois expéditions menées par l’observatoire géodésique de Tahiti (OGT) pour faire des mesures du diamètre solaire lors des éclipses de 2010 aux Tuamotu, de 2012 en Australie et de 2013 au Gabon.
«Les mesures du diamètre solaire permettent de préciser la luminosité du soleil, un paramètre clé pour l’évolution climatique. La conférence sera à la fois scientifique mais aussi géographique et ethnologique sur les différentes populations rencontrées sur les sites d’observation», relève-t-on dans les notes de presse.
La conférence sera animée par Jean-Pierre Barriot, né en 1959 à Perpignan (France), aujourd’hui enseignant-chercheur en géoscience à l’université de la Polynésie française. Il est par ailleurs directeur de l’observatoire géodésique de Tahiti et responsable du laboratoire Géoscience du Pacifique sud (Gepasud). A ce titre, il est également responsable de l’observatoire géodésique de Tahiti, partenariat entre l’UPF, le CNES et la NASA, qui comprend une station laser de poursuite de satellites.