2e Université de l’Union de solidarité : Six modules pour consacrer l’encrage politique du parti

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Publié le dimanche 3 fevrier 2019 | Agence Gabonaise de Presse

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Jean de Dieu Moukagni Iwangou,Président de l’Union et solidarité ( US, opposition).

L’Union et solidarité (US, parti d’opposition), a organisée, ce samedi à Libreville, la deuxième édition de ses universités pour déterminer une fois pour toutes son positionnement politique. Six modules ont constitué les échanges entre le directoire et les membres du parti en vue de se donner des outils à même de situer l’opinion sur le positionnement de ce parti représenté au gouvernement.

Durant les travaux de ces universités d’été, ouverts par le secrétaire exécutif de cette formation politique, Jean De Dieu Moukagni Iwangou, les participants ont abordé six modules à savoir : la gouvernance partagée, l’encrage à gauche et l’épreuve de la pratique, la participation des organes consulaires à la décision, l’échiquier politique, le positionnement et la communication politique (le cas de l’Union et solidarité) et l’opposition et ouverture politique.

L’objectif majeur de cette initiative était de mieux édifier, en interne, les militants et donner à la base un certain nombre d’éléments pour comprendre la démarche du directoire, mais surtout pour tordre le cou aux nombreuses interprétations relatives à la présence de leur leader dans le gouvernement.

Le secrétaire exécutif de l’US a indiqué que si au terme des débats il était clairement établi que le parti serait en total contradiction avec son idéologie politique, un congrès extraordinaire serait convoqué pour remettre de l’ordre dans la maison.

«Si des thèmes débattus, il se met en évidence que notre position serait en porte à faux avec notre logiciel idéologique, cela pourrait renvoyer à un congrès extraordinaire. Soit pour repréciser notre encrage, soit pour opérer des mutations y relatives. Il y a donc là un enjeu effectif qui va nous conduire à procéder à la relecture de notre idéologie politique», a indiqué Jean de Dieu Moukagni Iwangou.

Le secrétaire général adjoint, de l’US en charge de l’organisation de manifestations publiques, Célestin Ella Ollomo, principal animateur du deuxième module sur «la gouvernance partagée» a, quant à lui, défini cette thématique comme étant un protocole qui permet aujourd’hui d’établir un partenariat institutionnel entre l’Etat, let les principaux animateurs de la bonne gouvernance qui sont entre autres, la société civile et les entreprises.

Intervenant à son tour sur l’objet de ces universités d’été, le membre du gouvernement a rappelé les raisons de la présence de son parti au gouvernement. Sans oublier de rappeler également que l’Union pour la solidarité reste au service du peuple.

«L’union pour la solidarité est parti de l’opposition. C’est face à toutes les péripéties qui affectent nos populations que nous avons été appelés à contribuer dans l’action publique. Etant des hommes d’Etat, nous avons accepté de participer au gouvernement. Aujourd’hui, si nous recadrons nos militants et l’opinion sur notre positionnement politique c’est simplement pour rappeler que nous servons l’Etat, donc l’intérêt général».

La première édition des universités d’été, intitulée «jeunesse et consciences politiques» avait lieu en 2015 alors Jean de Dieu Moukagni Iwangou était encore leader l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), tendance ‘’Loyalistes’’. Cette rencontre étaient organisés par la convention du Mouvement des jeunes upgistes (MJU), une structure spécialisée de cette formation politique dirigée par Ange Kevin Nzigou avec pour but final, aider le parti à prendre le pouvoir. Elle s’était tenue sous le sceau du socialisme et de la socio-démocratie, idéologie du parti créée le 14 juillet 1989 à Paris en France par le défunt opposant, Pierre Mamboundou.

Les participants à cette 1ère convention étaient venus de l’arrière-pays et de l’hexagone. Deux jeunes dont un est membre du Parti socialiste (PS) français et l’autre du Parti écologique (Europe écologie les verts) avaient également effectué le déplacement de la capitale gabonaise pour échanger avec leurs «amis» dans trois ateliers.

Désiré Menzoughe

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