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UOB : Mise en place d’un Club universitaire d’entrepreneuriat national
Publié le samedi 2 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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La nouvelle plateforme, selon le bureau de la Mutuelle qui l’a mise en place, vise l’autonomisation des étudiants gabonais. Une catégorie de citoyens confrontés à plusieurs problèmes, mais disposant, paradoxalement, d’un savoir propice à la création.

Afin de faire passer l’étudiant du statut d’assisté à celui de producteur de richesses, la Mutuelle de l’université Omar Bongo (UOB) a mis en place, jeudi, un Club universitaire d’entrepreneuriat national (CUEN). Il s’agit d’une plateforme au sein de laquelle les étudiants seront encouragés à se lancer dans l’entrepreneuriat. Quel que soit leur domaine d’expression, ou leur budget d’investissement. L’essentiel était de chercher à s’autonomiser, comme l’a signifié le président de la Mutuelle de l’UOB, Anges Gaël Mackaya.

«Depuis que nous sommes à la tête de la Mutuelle, nous avons remarqué que les étudiants n’attendent que lorsque l’Etat décide de faire quelque chose. Alors que l’Etat nous forme. Et cette formation nous ouvre intellectuellement, et nous libère les capacités à créer. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes dit qu’il fallait mettre en place ce club, cette association, dans laquelle les étudiants doivent se retrouver en entrepreneuriat, afin d’essayer de se prendre en charge. Il faut qu’à un moment donné l’étudiant mette l’assistanat de côté, et devienne acteur de sa propre réussite», a expliqué le président de la Mutuelle de l’UOB.

Après ce dernier, son vice-président, Jacques Chirac Medzo Mebare, par ailleurs porteur du projet, a rappelé que tout étudiant est libre d’intégrer la plateforme. A condition d’être régulièrement inscrit dans une université ou grande Ecole du Gabon. Il a surtout invité les apprenants de l’UOB à s’approprier cet outil. Ceux qui évoluent dans un circuit d’enseignement plus théorique que professionnalisant, et donc plus exposé aux affres du chômage.

«Aujourd’hui, les politiques publiques sont censées être mises en œuvre par un personnel professionnalisé. Ce qui n’est pas en adéquation avec les formations actuellement proposées à l’UOB. L’entrepreneuriat nous apparait donc comme un facteur d’autonomisation et d’insertion socioprofessionnelle. Mais l’objectif recherché, au final, c’est que l’étudiant crée de la richesse, impacte son université, afin que l’université à son tour impacte la République, bien au-delà de sa mission première qui est d’éduquer».

Au cours de ces assises, Erouane Longard Okenkali et Pamphile Mouélé, deux étudiants qui ont plus ou moins réussi dans l’entrepreneuriat, ont partagé leurs expériences avec l’assistance.

Freddy Eyogue
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