Tout porte à le croire, au vu de l’ampleur que prend cette situation dans certaines zones de la capitale.
LA Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) manquerait-elle, à s’y méprendre, d’un plan d’investissement qui réponde aux exigences démographiques et modernes d’une ville, Libreville, peuplée de moins d’un million d’habitants ? En plus des coupures à répétition d’eau et d’électricité, il y a dans la capitale la sempiternelle question des installations anarchiques des fils électriques et de la tuyauterie dédiée à l’adduction d’eau.
En effet, en parcourant la ville, il n’est pas rare de voir des fils de courant traîner au sol, parfois aux endroits qui servent de passage aux piétons, voire sur des nappes d’eau, avec les risques d’électrocution que cela entraîne.
D’autres câbles sont entassés sur un mur ou sur une feuille de tôle qui, de ce fait, deviennent des dangers pour les occupants des lieux. Certains habitants ne cessent d’exprimer leurs inquiétudes face à cette situation préoccupante.
« Ce désordre que l’on observe sur les installations de la SEEG, nous expose vraiment au danger, surtout avec les fils de courant qui traînent au sol. Les enfants jouent dessus. Il faut que les techniciens de la SEEG prennent la mesure du danger », avertit un habitant du quartier Venez-Voir, dans le 3e arrondissement de Libreville.