Les assises sur l’intégration en zone CEMAC s’ouvrent mardi 5 février à Malabo sur le thème : « Approfondir l’intégration pour la transformation des économies des pays de la CEMAC », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.
D’une durée de quatre jours, cette rencontre qui rentre dans le cadre de la 33ème session ordinaire du conseil des ministres de son union économique (UEAC) est placée sous la coordination de la Commission de la CEMAC, précise le communiqué.
Au cours de cette 33ème session ordinaire, le Comité inter-Etats de l’Union économique d’Afrique centrale (CIE) planchera sur une dizaine de points tels que le code des douanes et le fonctionnement du Conseil des ministres.
Cependant, précise le communiqué, le Comité examinera prioritairement les projets portant sur le code des douanes révisé, les trois nouvelles affaires introduites par les deux Cours communautaires et le projet de budget 2019 réaménagé.
Le Comité de gestion du Fonds de développement de la communauté (FODEC) fera ensuite un point sur les dossiers techniques, les états financiers et le projet de budget 2019. Enfin, il est prévu le Conseil des ministres de l’Union économique, point d’orgue de ce sommet.
L’objectif de la CEMAC pour les cinq années à venir est d’être un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain, indique le communiqué.
« Je reste convaincu que la coopération économique et l’intégration régionale représentent de puissants instruments propres à renforcer la compétitivité et à éviter la marginalisation de nos pays dans le contexte de la mondialisation » a affirmé le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, cité par le communiqué.
Consacrée comme l’une des 13 institutions de la CEMAC, l'Union économique de l'Afrique centrale a pour principal objectif d'apporter de la valeur ajoutée aux activités économiques et financières de la sous-région et participe également à la mise en œuvre des actions communes en vue de favoriser la libre circulation des biens des services, des capitaux et des personnes.