Les travaux d’un atelier sur «l’adoption du plan d’action national pour l’élimination de l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or et de la clôture du projet y relatif», se tiennent depuis ce jeudi 31 Janvier, et ce jusqu’à ce vendredi 1er février à Libreville.
Organisé par le Centre national Antipollution, en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la conduite des activités habilitantes à la Convention de Minamata sur le mercure.
«La Convention de Minamata sur le mercure a pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement des effets néfastes du mercure et de ses dérivés. Elle est à l’heure actuelle le seul accord multilatéral sur l’Environnement qui traite exclusivement d’une seule substance : le mercure. Cette particularité témoigne, s’il en était besoin, de l’intérêt que notre pays accorde à la conduite des activités habilitantes qui en découlent», a déclaré le secrétaire général du ministère des Forêts et de l’Environnement, Athanase Nthanga Oyougou, à l’ouverture des travaux.
Aussi, le plan soumis à la validation aux participants du présent atelier, contient un ensemble de propositions, il devra constituer le référentiel sur lequel les partenaires au développement devront s’appuyer pour accompagner le Gabon dans la mise en œuvre, dans le secteur de l’artisanat minier de la convention de Minamata
A ce propos, le directeur général adjoint du centre national anti-pollution, Emmanuel Bayani Ngoyi, a indiqué que durant les vingt-huit mois d’exécution du projet, trois principaux rapports ont été produits. Ceux-ci concernent, entre autres, l’évaluation santé sur le site d’orpaillage en vue d’identifier les pathologies liées au mercure.
L’évaluation des techniques et pratiques d’orpaillage dans le but de déceler l’usage ou non du mercure, ainsi que l’identification des priorités santé-environnement, sont contenues dans ledit relevé.