Comme bon nombre de gabonais, nous avons été surpris par l’annonce du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, au sujet d’un réaménagement de son gouvernement.
On enregistre 3 sorties, et non des moindres, au sein du gouvernement nommé le 13 Janvier 2019. En effet, 18 jours seulement après leur entrée en fonction, 3 ministres ont été sortis dont le plus illustre des fidèles du chef de l’Etat, Etienne Massard Makaga Kabinda. Il est remplacé à son poste par une femme, Rose Christiane Ossouka Raponda, qui occupait jusqu’ici le poste de maire de la commune de Libreville, la capitale de notre pays.
Elle est la deuxième femme à occuper ce ministère de souveraineté, après Angélique Ngoma d’octobre 2009 à janvier 2011, à la Défense Nationale. Elle a géré d’une poigne sans pareille la Mairie de Libreville où vit 65% de la population gabonaise.
Au moment où, le chef de l’Etat a adjoint à ce ministère la sécurité du territoire, il faut dire que les chantiers pour l’ancienne édile de Libreville sont grands.
Mais en promoteur de la Femme, le chef de l’Etat promeut également une autre femme au poste de ministre d’État. Oui, Rose Christiane Ossouka Raponda sera protocolairement assez bien placée dans la hiérarchie gouvernementale. C’est un fait inédit, pour la première fois, notre pays comptera 2 femmes ministres d’État.
A elle de mériter la confiance que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, place en elle. Car rappelons-le elle avait déjà été membre du gouvernement avant d’occuper le poste de Maire de la commune de Libreville où elle a convaincu les plus réfractaires par son professionnalisme et sa fidélité à l’endroit de la politique du chef de l’Etat et des populations de sa commune. Avant ce passage à la mairie de Libreville, elle a été ministre du bugdet et des comptes publics.
Le president de la République suit de près l’action du gouvernement et il n’hésitera pas à sanctionner ses membres en cas d’erreur.