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Ouverture à Libreville de la 47ème session du Conseil des ministres de l’Ohada
Publié le jeudi 31 janvier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Primature
47 ème Réunion du Conseil des Ministres de l`Organisation pour l`harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
C`est le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Julien NKOGHE BEKALE qui a présidé l`ouverture des travaux de la 47 ème réunion, ce mercredi 30 janvier 2019 dans un hôtel de Libreville.
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Douze Etats membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires (Ohada) sur les 17 que compte cette organisation, sont présents à Libreville, depuis ce mercredi afin d’assister à la deuxième session ordinaire de l’Ohada pour l’exercice 2018-2019 présidé par le Gabon.

Ouverte par le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, en présence du ministre d’Etat, en charge de la Justice et des Droits humains, Garde des sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, et des représentants des Etats membres, entre autres, la deuxième session ordinaire de l’Ohada pour l’exercice 2018-2019 avait pour objectif d’examiner le budget de l’année 2019-2020, de procéder aux nominations de plusieurs responsables exerçant au sein de l’Ohada, d’édifier les uns et les autres sur le projet de construction de l’immeuble siège de l’Ohada au Cameroun et de déterminer une stratégie qui permettra de préserver la pérennité et la santé financière de ladite Organisation.

En marge de cette 47ème réunion, l’Organisation célèbre depuis le mois d’Octobre dernier ses 25 ans d’existence.

Pour le Premier ministre gabonais, ces 25 ans représentent un bel âge pour esquisser un bilan et envisager de nouvelles perspectives «en vue de la consolidation de ce qui constitue à nos yeux, nous africains, un modèle d’intégration et un motif légitime de fierté», a souligné Julien Nkoghé Békalé.

Selon le Chef du gouvernement, pour continuer à être ce levier de stimulation de l’investissement, du développement du secteur privé et de dynamisation de la croissance économique, l’Ohada doit demeurer un exemple de bonne gouvernance dans le fonctionnement de ses institutions. «La compétence, l’efficacité, l’éthique la transparence et l’intégrité dans la gestion doivent être au cœur du fonctionnement des organes de l’institution au quotidien», a-t-il fait savoir.

En terme de bilan, selon le secrétaire permanent de l’Ohada, Pr. Dorothée Cossi Sossa, l’arsenal législatif de l’Ohada est riche aujourd’hui de dix (10) : Actes uniformes dans des domaines substantiels du droit des affaires ; dix (10) Etats ont reçu le nouveau logiciel Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM)-OHADA et ce dernier est en cours de finalisation dans l’ensemble des Etats-membres. Les sept (7) autres pays vont recevoir les mêmes équipements dans les mois à venir, sur le financement additionnel du Groupe de la Banque Mondiale dans le cadre du PACI. Aussi, à ce jour, les Institutions de l’Ohada disposent d’un mode de communication unifié et d’un système de visio-conférence ultra-moderne ; le site ohada.org est modernisé et la Newsletter compte désormais plus de 16000 abonnés.

Cette rencontre sera aussi l’occasion pour la Banque mondiale, partenaire de l’Ohada, de présenter un rapport régional qui évalue l’impact du travail de l’Ohada durant ces dix dernières années. «C’est un rapport très rigoureux qui a été effectué par des instances indépendantes. On est très satisfait du travail qui a été fait durant ces différentes années», a déclaré le représentant de la Banque mondiale, Issa Faye, avant d’énumérer la mise en place par l’Ohada de 79 réformes qui ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations selon la Banque. «Ce sont des résultats assez salutaires qui touchent non seulement les pays les plus développés de la région, mais aussi les pays qui sont dans les conflits. Ce sont des réformes aussi qui permettent d’améliorer l’environnement des affaires, le niveau d’enregistrement des entreprises et qui a pour effet en finalité d’améliorer les conditions de vie des populations».

Cette rencontre qui regroupe actuellement le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Tchad et le Gabon va s’achever ce 31 janvier à Libreville.

Florine Angue
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