Suite au phénomène de transes dans les établissements secondaires de la capitale économique Port-Gentil les 22 et 24 janvier derniers, l’association des tradithérapeutes de l’Ogooué Maritime a réagi par la voix de son président Maître Ditengou. Elle a demandé aux présumés auteurs de cesser ces troubles sans quoi elle se verrait contrainte de contre-attaquer.
Le Gabon dans son entièreté était bouche bée en visionnant ces vidéos mettant en scène des jeunes, du lycée évangélique Ogoula Mbeye et du collège Delta de Port-Gentil, pris par des transes et invoquant des entités démoniaques. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la cité pétrolière assiste à des événements similaires. C’est sans doute cette recrudescence sans justification qui a poussé l’association nationale des thérapeutiques de l’Ogooué-Maritime à tenir un point de presse. Le but visé était d’interpeller les auteurs de ces troubles au sein des établissements scolaires.
Prenant la parole en sa qualité de Président de ladite association, Maître Ditengou a fustigé ces actes ésotériques avant de promettre une riposte. « Si ce phénomène persiste, nous nous verrons obligés de réagir et tant pis pour les conséquences. En notre qualité de gardiens du temple de nos traditions, nous refusons que nos enfants, nos jeunes soeurs et frères lycéens et collégiens soient manipulés de la sorte. Nous adressons un avertissement aux auteurs de ces troubles », a-t-il précisé à notre confrère du quotidien L’Union.
Face au silence manifestement entretenu par les autorités publiques compétentes, les populations Port-Gentillaises ont certainement trouvé en cette association des porte-voix. Si la sortie médiatique des tradithérapeutes ne s’inscrivait pas dans cette optique, elle trouve au moins un tremplin pour se faire entendre. Aussi, elle n’a pas hésité à convier l’Etat à une collaboration afin de pouvoir trouver des solutions idoines et fiables à ce phénomène spirituel aussi gênant que récurrent dans Port-Gentil.