Le Bureau d’Enquête et d’Analyse français a découvert une partie du coussin de l’avion ayant transporté le joueur anglais sur une plage du Cotentin, ce qui vient conforter la thèse du crash.
Alors que le FC Nantes avait déjà annoncé ne pas vouloir observer «ni minute de silence, ni de minute d'applaudissements», ce mercredi soir face à Saint-Etienne, afin de respecter les proches de l'Argentin et l'espoir qu'ils continuent de nourrir, voilà une nouvelle qui pourrait davantage alourdir une soirée que l’on annonçait déjà «pesante» du côté de La Beaujoire, stade dans lequel évolue le FC Nantes.
Après la vive polémique liée à la poursuite ou non des recherches de l’appareil et ses deux occupants, le Bureau d’Enquête et d’Analyse français a indiqué aux enquêteurs britanniques avoir découvert sur une plage du Cotentin une partie du coussin d’un siège de l’avion ayant transporté Emiliano Sala, disparu le 23 janvier dernier.
Tantôt interrompues par la partie britannique en raison de l’infime chance de retrouver le pilote et son passager en vie, les recherches avaient finalement été relancées grâce à l’élan de solidarité d’un grand nombre de footballeurs, lesquels s’étaient insurgés contre les délais relativement courts, marquant l’arrêt des recherches. C’était également l’occasion pour ces derniers de rappeler au monde entier la qualité première de ce joueur argentin, loin d’être le meilleur sur la pelouse mais qui ne lâchait rien. Emiliano Sala était un attaquant assez atypique. Un ‘’guerrier’’ dans l’âme, un combattant. Sa combativité lui a d’ailleurs valu d’être l'un des chouchoux du public nantais.
Rappelons que le joueur de 29 ans, avait disparu à bord d'un petit avion de tourisme alors qu’il prenait la direction de Cardiff City (Premier League) son futur club après avoir passé 4 saisons à Nantes (Ligue 1).
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