En vue de renforcer leur partenariat dans le domaine de l’Enseignement supérieur, le Gabon et l’Espagne envisagent d’explorer le terrain du Partenariat public-privé (PPP). Une solution qui permettrait notamment de désengorger les universités nationales, en proie au phénomène de sureffectif.
Le Gabon et l’Espagne souhaitent renforcer le pan enseignement supérieur dans leur coopération bilatérale. Un aspect évoqué lors de l’échange entre le ministre de l’Enseignement et l’ambassadeur d’Espagne au Gabon, le 29 janvier à Libreville.
«D’un point de vue académique, l’espagnol est une langue que les Gabonais s’attachent à maitriser, à parler. Nous avons un département d’études ibériques dans notre université. Nous avons un cadre d’échanges qui est potentiellement ouvert», a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur. «Et de ce point de vue, l’échange avec l’ambassadeur d’Espagne nous a offert des horizons qu’il faudra explorer ensemble», a ajouté Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.
Au cours de cet échange, le désengorgement des universités nationales a également été évoqué. Une situation qui pourrait trouver une réponse à travers les Partenariat-public-privé (PPP). «Les hommes d’affaires espagnols qui se sont créés une ambition au Gabon sont attendus pour voir avec nous les possibilités d’implémenter une solution espagnole. Car au plan structurel, nous rencontrons le phénomène de sureffectif», a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur.
Une solution que le diplomate espagnol a promis appuyer auprès de son pays. «L’une des grandes difficultés au Gabon est la capacité des structures d’accueil des étudiants. Je vais transmettre cette préoccupation à mon pays qui verra comment participer à y remédier», a conclu Fernando Alonso Navaridas. Le Gabon compte environ 55 000 étudiants, dont 17 000 nouveaux bacheliers. Or, la capacité d’accueil des universités et grandes écoles est estimée à environ 12 000 étudiants.