Le Salon «Etudier à l’étranger» ouvre ses portes le 29 janvier au Centre English language institute (Eli), à l’ancienne Sobraga. Les représentants de dix universités américaines proposeront aux élèves et étudiants gabonais leurs offres de formation, avec la possibilité d’octroi de bourses d’études. Dans cette interview, Kathleen Dahir, responsable du Centre Eli décline les objectifs et avantages de l’événement.
Gabonreview : Votre établissement va abriter le Salon «étudier à l’étranger». Que doit-on attendre de cet évènement ?
Kathleen Dahir : Le Centre Eli va effectivement accueillir le Salon «étudier à l’étranger». Il y a dix universités qui viendront au Gabon dont sept des quatre coins des Etats-Unis, deux de l’Inde, et une autre du Canada. Ce sont des universités à moindre coût.
Ces universités veulent s’assurer que les Gabonais sont informés des possibilités de leurs offres de formation. Jusqu’à présent, on n’a jamais eu des universités qui sont venues sur place pour offrir leurs offres de formation aux étudiants, avec certaines possibilités d’octroi de bourses. Le programme concerne toutes les étudiantes et tous les étudiants sans distinction. Mais c’est plus axé sur les élèves de première et terminale. En termes d’avantages, quand un étudiant va aux Etats Unis, il doit payer jusqu’à la 3e année. Alors que ces universités offrent les bourses d’études à partir de la première année. C’est cela qui est très intéressant.
La vocation de cet évènement est de mettre les gens en contact direct. Les élèves viendront avec leurs parents, ils auront la possibilité de s’entretenir directement avec les responsables de ces universités. Ils pourront ainsi leur poser toutes les questions qu’ils souhaitent et établir des contacts utiles. Le programme débutera dès huit heures. Plusieurs stands seront dressés avec des équipes pour orienter les invités à l’entrée. Pour ceux qui n’auront pas la possibilité de venir le mardi 29 janvier au Centre Eli, une tournée est prévue le lundi 28 janvier dans plusieurs établissements, tels que le Lycée Léon Mba et le Lycée de l’Estuaire.
Pourquoi le choix du Gabon ?
Le programme ne concerne pas que le Gabon, il a commencé par Abidjan en Côte d’Ivoire. Toutefois, il me semble que le système universitaire ne fonctionne pas très bien au Gabon. Parce qu’on est quand même en février et jusqu’ici rien n’a débuté. Et ce n’est pas seulement cette année, cela fait plusieurs années que cette situation perdure. Et je vois des jeunes très frustrés. La jeunesse gabonaise mérite mieux que ce qu’il se passe aujourd’hui. Il y a des gens brillants qui méritent d’avoir un meilleur avenir. C’est un peu triste parce que ça coute une fortune. Si on avait un système opérationnel au Gabon, les parents dépenseraient tout l’argent ici, les professeurs seraient payés au Gabon.
C’est la première fois au Gabon qu’on aura dix universités étrangères en prospection et personnellement je trouve l’initiative très intéressante. Ce que nous souhaitons en fin de compte, c’est que les établissements ici au Gabon signent des contrats de coopération directs avec les établissements américains. Le programme pourra se renouveler s’il y a beaucoup des gens qui s’y intéressent. Tout va dépendre de l’intérêt que les Gabonais accorderont à cette initiative.