La troisième édition du New York Forum Africa se tiendra du 23 au 25 mai 2014 à Libreville. Pour la première fois et devant les chefs d’Etats, le forum portera essentiellement sur les résultats de la première étude panafricaine des jeunes et révèlera, à cette occasion, la vision et le vécu de cette génération à l’égard des systèmes éducatifs et l’offre de formation professionnelle.
Le Vendredi 16 Mai 2014 s’est tenue à Libreville une conférence de presse durant laquelle les objectifs et le programme du New York Forum Africa édition 2014 ont été déclinés. Les assises de cette rencontre de partage, la troisième du genre, auront lieu dans une semaine dans la capitale gabonaise. Elles verront non seulement la participation des grandes figures économiques du continent africain et d’ailleurs, mais aussi des nombreux chefs d’Etat de la sous région d’Afrique centrale pour le sommet de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et ceux venus d’autres régions.
Animée par Mme Denise Mekam’ne-Taty, Ministre chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et porte parole du gouvernement, par M. Richard Attias, organisateur de l’évènement, par Mme Madeleine Berre en sa qualité de présidente de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) et par M. Serge Thierry Mickoto, Directeur général du Fond gabonais d’investissements stratégiques. La rencontre de ce jour a permis aux journalistes de discuter sur les axes qui seront développés pendant trois jours.
Ainsi, avant de décliner les points inscrits à l’ordre du jour, le membre du gouvernement est revenu, un tant soit peu, sur les précédentes éditions. Pour Denise Mekam’ne-Taty, la précédente édition a montré le potentiel économique du continent africain et les facteurs de croissance nécessaire à son émergence. ‘’Le thème retenu va démontrer le moyen de libérer la compétitivité des économies africaines par la transformation des ressources naturelles en tête desquels le capital humain’’. Opportunité pour les jeunes gabonais, a indiqué le membre du gouvernement, de poursuivre la réflexion commencée lors des assises sociales présidées par le président de la République.
La thématique du New York Forum Africa pour cette année est la transformation. Ici, il sera question de mettre en exergue la question de l’émancipation de la compétitivité économique africaine par la construction de chaînes de valeur tournant autour de la transformation des ressources naturelles du continent, y compris son capital humain. La clé pour l’Afrique, à entendre les interventions de Richard Attias et de Serge Thierry Mickoto, à l’heure actuelle est d’augmenter le nombre d’opportunités économiques disponibles, plutôt que de simplement les diviser. En créant des procédures à valeur ajoutée dans la chaîne d’approvisionnement, l’Afrique pourra créer des revenus professionnels. En effet, vendre des ressources naturelles n’est pas suffisant quand une bonne partie des profits est générée à l’étranger lors de la conversion de ces ressources. L’essor des technologies de l’information et de la communication s’ajoute encore à l’énorme potentiel de mutation des économies africaines.
Au demeurant, les leaders économiques et politiques qui se rassembleront à Libreville la semaine prochaine, dresseront une feuille de route destinée tant aux entrepreneurs qu’aux décideurs au niveau national et international, et qui servira de guide et d’appel à l’action. Le New York Forum Africa, indique les orateurs, s’organisent autour d’un certain nombre de débats majeurs, explorant les principaux enjeux économiques auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui.
