Réagissant dans les réseaux sociaux à la rencontre citoyenne organisée samedi à Libreville par l’opposant Jean Eyéghé Ndong, la diaspora gabonaise a exprimé sa désapprobation, quant au manque de cohésion au sein de l’Opposition gabonaise.
Prenant la parole suite à l’intervention de l’ancien Premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, certains participants, dont ceux de la diaspora qui ont réagi via les réseaux sociaux, ont entre autres désapprouvé le «manque de cohésion véritable au sein de l’opposition», marqué par «des volte-face» et des «conflits d’ego» et d’«intérêts personnels».
Une position soutenue par l’ancien maire de la Commune d’Oyem (Nord), Vincent Essono Mengue qui est allé jusqu’à dire que «certains espionnent l’opposition et repartent auprès du pouvoir. Tant que nous ne serons pas de vrais opposants, on n’y arrivera pas».
D’autres interventions ont appelé la France et le Maroc à «la non-ingérence au Gabon». Dans le même registre, les maux qui minent certains secteurs tels la santé, la perte des valeurs morales, la délinquance juvénile et les mauvaises mœurs ont également été décryptés.
Les intervenants ont abordé aussi un certain nombre de pistes de solutions à même de rendre plus efficace leur combat pour le changement. Au nombre des solutions proposées figurent notamment : l’éviction pure et simple des «traîtres», une réorganisation de l’opposition, une mobilisation nationale des jeunes, la revalorisation des valeurs éducatives pour ces derniers, la mise sur pied des panels pour des stratégies à même de contrer plus efficacement le pouvoir…
Le pasteur Georges Bruno Ngoussi a invité l’Eglise à dire la volonté de Dieu en ce moment au sujet de la Nation tout en appelant au peuple d’être en phase avec les Saintes Écritures.
Abordant, pour leur part l’approche mystique, certains ont préconisé de repartir vers la manne ancestrale pour relever la nation et implorer leur pardon.
Jean Eyéghé Ndong, en réponse à toutes ces interventions, a indiqué au sujet de la vacance du pouvoir que seule la loi doit être appliquée dans son entièreté. De même, il a invité les participants à poursuivre les échanges. Non sans avoir rappelé que «l’objectif de cette réunion citoyenne n’était pas de faire des leçons à qui que ce soit».
«J’ai le sentiment que nous n’avons pas été au fond du problème. Aussi, je nous invite tous à poursuivre la réflexion», a-t-il conclu.