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Santé : Moderniser les infrastructures pour une meilleure offre
Publié le samedi 26 janvier 2019  |  Présidence
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Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires permettant de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires dont : Les Centres hospitaliers universitaires de Libreville, d’Owendo, d’Angondjé (désormais Hôpital d’instruction des Armées d’Angondjé – HIAA), et du pôle Mère-Enfant, Fondation Jeanne Ebori permettant ainsi de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
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La vitalité d’un pays dépend de la santé de sa population’, déclarait le chef de l’État lors de son message à la Nation le 31 décembre 2017.
La politique nationale de santé au Gabon place l’individu au centre des soins en les rendant accessibles à tous et en investissant pour la modernisation des infrastructures.

Depuis 2009, notre pays s’est vu doter de 4 structures sanitaires de dernière génération. Aux 739 hôpitaux, centres hospitaliers régionaux, hôpitaux départementaux, centres de santé, dispensaires et cases de santé́ que compte notre pays, se sont ajoutés la construction puis la mise en service des Centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Owendo, d’Angondjé (désormais Hôpital d’instruction des Armées d’Angondjé – HIAA), du pôle Mère-Enfant, Fondation Jeanne Ebori, ainsi que la construction de deux nouveaux bâtiments au CHU de Libreville (une annexe de 250 lits dans deux services d’urgence avec cinq nouveaux blocs opératoires, et un nouveau bâtiment dédié aux urgences du SAMU avec blocs opératoires et service de soins intensifs). Ces nouvelles structures ont permis de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville passant ainsi de 250 à 1 000 dans la capitale et environ 4000 sur l’ensemble du territoire national.



Chacune de ces infrastructures médicales équipées de matériels de pointe répond aux besoins spécifiques et de plus en plus croissants des populations en matière de santé : le CHUO est spécialisé dans les traumatismes orthopédiques et la traumatologie ; le CHUL accueille en son sein, le Centre national de néphrologie et d’hémodialyse ; l’Hôpital d’instruction des Armées d’Angondjé abrite l’Institut de cancérologie, pôle de référence en matière de prise en charge du cancer, du diagnostic et du traitement des personnes atteintes de cette maladie.

Enfin, le CHU mère-enfant Fondation Jeanne Ebori, qui est entré dans sa première phase en octobre dernier avec le lancement des consultations (près de 2 000 personnes en moins de 2 mois), a vocation à devenir un modèle de référence dans la sous-région. Outre les services classiques de gynécologie et obstétrique, de pédiatrie (néonatologie et chirurgie pédiatrique), cette structure dispose d’un plateau technique spécialisé pour la procréation médicale assistée.

Le secteur public militaire n’est pas en reste. Il dispose désormais de deux grandes structures modernes disposant d’équipements performants : les Hôpitaux d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIA-OBO) et d’Angondjé (HIAA) et d’une institution de formation : l’École d’application du service de santé militaire de Lib

reville (EASSML). Par ailleurs, le service de santé militaire peut déployer dans tout le pays des hôpitaux de campagne pour une médecine de proximité.

Selon le Dr Conombo Kafando Sibdou Ghislaine, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon : « Ces dix dernières années, le Gabon a entrepris un vaste programme de constructions et d’équipements d’infrastructures sanitaires de pointe. Celles-ci ont permis d’améliorer considérablement la qualité de l’offre de soins en offrant aux professionnels et aux populations des plateaux techniques de très haut niveau et d’autre part d’étendre la couverture en soins. »

C’est dans ce même élan que le Plan national de développement Sanitaire, (PNDS) 2017 – 2021, a été mis en place dans le but d’améliorer davantage l’état de santé et le bien-être des populations, notamment des plus démunies. Ainsi sur 5 ans, 56,5% du coût prévisionnel du PNDS, soit 250 845 000 000 F CFA, sera alloué à l’investissement (constructions, réhabilitations, équipements et moyens roulants).

Dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’appui au secteur santé (Pass 2), qui contribue à l’atteinte du Plan national de développement sanitaire, les centres médicaux des départements vont également être réhabilités pour une meilleure prise en charge des populations vivant à l’intérieur du pays. Ainsi, les provinces du Haut-Ogooué, de la Ngounié, de l’Ogooué Ivindo et du Woleu-Ntem ont été retenues pour ce programme.



Ainsi, le Gabon est lancé dans un vaste chantier de réforme de son système sanitaire, l’ambition étant pour le gouvernement, malgré les défis qui subsistent, de garantir des prestations de qualité́ accessibles à tous dans un souci d’équité et de justice sociale. Les plus hautes autorités l’ont compris : le bon état de santé́ des Gabonaises et des Gabonais est essentiel pour le développement durable de notre pays.
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