Annoncé en grande pompe par le directeur de cabinet du président de la République, lui-même, en avril 2018, l’Etat a depuis très peu communiqué sur la question. Cependant, des entreprises ont bien été payées. Du moins, celles qui ont fournies toutes les pièces justificatives de la réalisation de leur marché vis-à-vis du pays mais surtout de ce que les montants réclamés étaient également conformes au travail réalisé.
Selon, une source proche du gouvernement, on évoque le chiffre de 191 milliards de francs CFA. Autrement, la Direction Général du Budget et des Finances Publiques a déjà validé le règlement pour 191 milliards auprès d’entreprises locales. On peut dire que les promesses du chef de l’Etat prises à l’égard de ces entreprises, en présence du club de Libreville, sont en passe d’être tenues.
Les établissements réunis dans le cadre du club de Libreville règlent directement les sommes dues aux entreprises par l’Etat. Cependant, pour que cela se fasse, il faut que la DGBFIP valide et ordonne ledit paiement. Ce qui pourrait expliquer le retard enregistré à ce jour. Car rappelons-le, Brice Laccruche Alihanga avait annoncé le règlement intégral de la dette intérieure avant la fin du premier semestre 2018.
Quoiqu’il en soit, l’Etat et le club de Libreville tiennent leurs engagements vis-à-vis des investisseurs locaux pourvu que ces derniers aient respecter la procédure relative à la soumission des marchés publiques, le respect de l’éthique financière et la justification des montants dus par le Gabon à leur encontre.