Pour réclamer le paiement des vacations de 2018 et la tenue d’un conseil d’administration pour faire la lumière sur la gestion des finances de la structure, enseignants et personnel administratif du Centre de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP) Basile de Ondimba de Libreville ont lancé un mouvement d’humeur.
C’est de nouveau la grève au CFPP Basile de Ondimba de Libreville. Après les élèves ayant réclamé deux ans durant le paiement de leur bourse d’études, ce sont les enseignants et le personnel administratif qui ont décidé interrompre leurs activité. Ils réclament, pour les uns le paiement des vacations liées aux examens de l’année académique 201-72018, et pour les autres la tenue d’un conseil d’administration extraordinaire censé faire toute la lumière sur la gestion des fonds alloués au Centre.
En plus de ces points de revendication, le Prince Prosper Engonga, secrétaire général du Syndicat nationale des enseignants et du personnel ajoute que leur mouvement vise aussi à réclament «le mouvement des personnels», à travers des mutations, des affectations et le renouvèlement des personnels dans les différents services du Centre. L’organisation syndicale assure que l’administration de la structure semble avoir été suspendue dans le temps. Plus rien ou presque ne s’y passe. Cette situation prévaudrait depuis plusieurs années au sein de l’Agence nationale de formation et de perfectionnement professionnel.
«Nous disons, trop c’est trop. Tant que ces points ne seront pas réglés, nous ne lèverons pas le mouvement d’humeur», prévient le leader syndical, évoquant également la situation des difficile des agents contractuels privés d’avantages salariales et d’un groupe de retraités attendant depuis des mois la régularisation de leur situation administrative.