Richard Attias, fondateur et promoteur du New York Forum Africa (Nyfa), accompagné du ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Porte-parole du gouvernement, Denise Mkam’ne-Taty, de la présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et du Directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Serge Mickoto, a présenté ce vendredi 16 mai 2014, à Libreville, les contours de la troisième édition de ce meeting qui fera une place de choix aux jeunes, du 23 au 25 mai 2014.
Placé sous le thème de «la transformation d’un continent», cette troisième édition, initiative de Richard Attias & Associates, patronnée par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, occupera encore trois jours de rencontres, débats, séances de travail et dialogues entre les différents participants invités. 1500 invités, venus du monde entier, sont annoncés avec une portion de 40% réservée exclusivement à la jeunesse.
Présentant l’épreuve de cette année, Richard Attias, le principal promoteur du NYFA, s’est félicité des ambitions du Gabon qui vise l’émergence d’ici à 2025 et qu’il présente comme «pionnier dans l’organisation d’événements économiques en Afrique subsaharienne». Estimant qu’il est de plus en plus question d’avenir et de la jeunesse, il a été jugé opportun de donner la parole aux jeunes afin qu’ils puissent expliquer leurs difficultés, ambitions et projets, entre autres.
Le New York Forum Africa accueillera, à cet effet, le premier Sommet du citoyen africain. Ce qui constitue d’ailleurs l’innovation de cette édition. Des jeunes âgés de moins de 30 ans participeront à une série de tables rondes et de discussions avec des ministres, des chefs d’entreprises et des chefs d’Etat qui prendront en compte, en haut lieu, les défis, les espoirs et les expériences qu’ils rencontrent en tant que catégorie sociale active.
Ce «Sommet portera essentiellement sur les résultats de la première étude panafricaine consacrée aux jeunes et révèlera la vision et le vécu de la génération Y à l’égard des systèmes éducatifs, de l’offre de formation professionnelle et du soutien apporté aux jeunes entrepreneurs sur le continent».
Et le ministre Denise Mekam’ne-Taty, de rappeler que c’est une «opportunité pour les jeunes gabonais de poursuivre la réflexion commencée lors des Assises sociales (25 et 26 avril dernier) présidées par le président de la République».
Il a été expliqué qu’une étude réalisée par le fonds «Train My Generation» sera dévoilée le 23 mai 2014 pour présenter les véritables attentes de ceux qui constituent plus de 40% de la population africaine. Des débats et des initiatives qui naîtront de cet Sommet du citoyen africain seront présentées au cours du Sommet Afrique-Usa en août 2014 à Washington.
Mais avant l’expérience américaine et même sud américaine, ces conclusions seront appréciées à Libreville dans plusieurs domaines. Il sera question à ce niveau de voir ce que l’Afrique attend de l’Amérique et vice et versa avant la rencontre avec le président Obama.
«Tout ne peut pas se faire sur twitter, facebook, etc. surtout quand on ne sait pas qui est derrière son ordinateur. Nous sommes partisans des rencontres physiques», a dit Richard Attias par rapport aux critiques essuyées par le Nyfa.
Son édition 2014 donnera ainsi l’opportunité aux participants d’aborder les initiatives permettant de transformer le capital humain du continent, les ressources naturelles et l’énergie, les terres pour l’agriculture, l’investissement en activité industrielle, la connectivité et l’innovation digitale en emplois, les initiatives marketing isolées en «branding» de communauté et en «branding» coopératif et les communautés pour une nouvelle citoyenneté africaine.
Au-delà, Richard Attias a paré de la marque Afrique. Une marque qui passe par le design et c’est en cela que de nombreux designers, en activité dans de nombreux domaines, seront dans la capitale gabonaise pour montrer que l’Afrique doit travailler son image. Faire en sorte que les clichés ne soient plus les seuls prismes sous lesquels le continent est apprécié sous d’autres cieux.
En précisant à ce propos qu’il «y aura une participation massive des entreprises gabonaises et pas simplement des majors», Madeleine Berre, la présidente de la CPG, a indiqué : «nous avons besoin de l’extérieur pour grandir. Nous avons besoin d’une image. Ce que nous sommes en train de bâtir aura un impact important sur le long terme».
Comme lors des deux premières éditions, les intervenants se recruteront parmi les décideurs économiques, politiques et investisseurs internationaux, ainsi que parmi les grands acteurs du milieu des arts et de la culture.