SportInterview: Tropicale Amissa Bongo-2019 : «Malgré la disqualification de trois de nos cyclistes, le bilan est pour le moment positif» (Maurice Nazaire Embinga)
Publié le jeudi 24 janvier 2019 | Agence Gabonaise de Presse
Estime le président de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) Maurice Nazaire Embinga, au terme de la première phase de la Tropicale Amissa Bongo qui s’est achevée ce mercredi à Franceville avec la victoire de l’Erythréen Biniam Hailu au terme de la 3e étape et dernière de la province du Haut-Ogooué (Sud-Est). Dans cet entretien, le patron de la Fégacy, bien que contesté, rassure qu’Abraham Olano, coach de la sélection nationale, ne repartira plus chez lui en Espagne.
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Agence gabonaise de presse (AGP) : La première phase de la 14e édition de la Tropicale Amissa Bongo s’est achevée ce mercredi 23 janvier dans le Haut-Ogooué marquée par l’étape Franceville-Okondja où, trois des six coureurs gabonais ont été disqualifiés de la compétition au terme de cette 2e étape longue de 169 km. Quel est votre bilan à mi-parcours ?
Maurice Nazaire Embinga (Président de la Fégacy)
«Le bilan est pour le moment positif, parce que les deux premières étapes ont été éprouvantes pour les coureurs et notamment ceux du Gabon. Sur l’étape de Franceville-Okondja qui a anéanti les trois cyclistes gabonais (Ephrem Ekobena, Léris Moukagni, Paul-Junior Maroga-Lagane), cette étape était difficile car étalonnée de collines. Toutefois, les trois coureurs restants, (Géoffroy Ngandamba, Glenn Moulingui, Cédric Djouta), ont bien repris de cette épreuve redoutable, la preuve ils ont bien finis la troisième étape de ce matin entre Léconi et Franceville longue de 98 km».
Pour une équipe déjà coupée en deux, comment les trois rescapés et le staff technique comptent-ils aborder demain, la 4e étape Mitzic-Oyem (122 km) ?
«Déjà, ce sera une étape pas trop difficile vu qu’elle ne comporte pas trop d’obstacles. Comme les trois du Haut-Ogooué. Malgré cela, le staff technique va faire en sorte que l’équipe reste dans le peloton de tête afin de bien terminer. Pour le moment on ne peut pas compter sur une victoire, qui requière une bonne préparation pour l’accrocher. Comme vous le savez, les équipes professionnelles sont mieux préparées que celles du continent africain. Il ne faut pas se le mentir, pour le moment on ne peut rivaliser avec ces dernières. Mais le coach Abraham Olano, est en train de voir comment nos trois coureurs peuvent terminer la compétition».
Vous faites bien de parler du coach Olano. Va-t-il repartir en Espagne après la Tropicale ?
«Non. Il va rester à Libreville. Normalement son point de chute c’est dans le Haut-Ogooué. Il préfère travailler dans cette province propice pour la pratique du cyclisme de haut-niveau. Comme nous avons le matériel qui est resté en Espagne, il rendra une visite de courtoisie au ministre des Sports, ensuite on ira en Espagne pour aller prendre ces équipements».
Propos recueillis par Kennedy Ondo Mba (Envoyé spécial)