Contrairement à une note pondue le lundi 21 Janvier dernier, et faisant état de la suspension de l’opération d’émargement sur les fiches de pointage des personnels du ministère de la Communication, le contrôle des agents publics se poursuit bel et bien au sein de toutes les administrations publiques, à en croire le secrétaire général de la Fonction publique, qui s’est insurgé contre toute information contraire.
Alors que la nouvelle avait déjà fait le tour des réseaux sociaux et des médias, lundi, faisant état de l’annulation de la mesure de pointage pour les agents publics du ministère de la Communication, il n’en est finalement rien.
La note d’information en question, signée du directeur central des ressources humaines (DCRH) du ministère en question, a fait l’objet d’un démenti cinglant du secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Norbert Vougamba Sokha, en fin de soirée. «(…) Les opérations de contrôle de présence physique et permanente des agents publics et de la main d’œuvre non permanente à leur poste de travail se poursuivent régulièrement et normalement sur toute l’étendue du territoire nationale…Par ailleurs, ces mesures qui s’inscrivent dans le cadre du Plan de relance de l’Economie ne sauraient souffrir d’instructions contraires», peut-on lire dans le communiqué du secrétaire général de la Fonction publique, adressé aux secrétaires généraux des autres ministères.
Dans la même soirée, l’on apprendra l’existence d’une demande d’explication adressée au DCRH du ministère de la Communication à l’origine de ce qui s’apparente à de «l’insubordination», selon les termes employés.
Cet épisode, quoi qu’il en soit, a révélé une sorte de cacophonie dans la gestion de l’information au sein de l’administration publique. Aux responsables de ces différentes entités de rectifier le tir !