En dépit d’une production en hausse de 8% par rapport à l’an dernier à la même période, le premier trimestre 2014 s’est achevé sur un sentiment mitigé pour Total Gabon. La compagnie pétrolière a enregistré une baisse de 23% de son chiffre d’affaires.
Grâce à un ensemble d’investissements évalués à 138 millions de dollars US au 1er trimestre 2014, relatifs à divers travaux d’intégrité/pérennité sur des installations onshore et offshore, à une campagne de forage de la phase 3 du redéveloppement du champ d’Anguille et à l’optimisation des puits sur les champs d’Anguille, de Torpille et Girelle, Total Gabon est parvenu à une meilleure production. En effet, au terme du 1er trimestre 2014, la compagnie pétrolière a enregistré une hausse de 8% de sa production par rapport au 1er trimestre 2013.
Pourtant, si la part de production de pétrole brut (opéré et non opéré) de la filiale gabonaise du groupe Total est passée de 47 300 barils par jour contre 44 000 b/j au 1er trimestre 2013, son chiffre d’affaires, en baisse de 23%, n’a pas suivi, ainsi que l’indique le communiqué de l’opérateur, rendu public le jeudi 15 mars 2014.
A cet effet, au 1er trimestre 2014, le chiffre d’affaires de Total Gabon s’élève désormais à 299 millions de dollars, au lieu des 390 millions de dollars enregistrés l’année précédente à la même période. «Ce recul s’explique par une légère baisse du prix de vente des qualités de brut commercialisées par Total Gabon (-2%, soit -2,5$/b) et une diminution des volumes vendus au cours du trimestre (-21%, soit -771 kb), un enlèvement de 885 000 barils de brut Mandji ayant été effectué le 31 décembre 2013», justifie l’opérateur pétrolier.
Or, relève-t-on, au Jet d’eau à Port-Gentil, siège de Total Gabon, «l’important chiffre d’affaires de 568 millions de dollars réalisé au quatrième trimestre 2013 s’expliquait par les deux enlèvements de brut Mandji effectués respectivement en tout début de trimestre (884000 barils) et en toute fin de trimestre (885 000 barils)».
Toute chose qui amène à un résultat net de 67 millions de dollars au 1er trimestre 2014 contre 73 millions de dollars sur la même période en 2013, soit une baisse de 8%. Celle-ci «résulte principalement de la baisse du chiffre d’affaires, en partie compensée par une hausse des productions stockées, et de l’augmentation des amortissements et des coûts d’exploitation inhérente à une reprise de la croissance de la production», indique le communiqué qui annonce par ailleurs le démarrage du forage du puits Igongo-1 sur le permis Nziembou (opéré par Perenco).