Il existerait plusieurs raisons justifiant l’organisation d’une telle compétition, devenue au fil des ans, une référence mieux un rendez-vous international.
Pour l’union Cycliste internationale, la petite reine qui traverse l’équateur est la compétition qui ouvre les hostilités à travers le globe. Au niveau national, cela devrait permettre de créer des vocations dans le domaine du cyclisme, quoique que nos athlètes à l’instar du Rwanda ou du Burkina, peinent toujours à occuper le haut du tableau. Nous devons également les emplois indirects qu’une telle compétition génèrent. Mais le plus important, cela représente une vitrine touristique qui met en lumière le riche potentiel touristique et humain du Gabon. Alors, on est bien forcé de reconnaître que la Tropicale Amissa Bongo a des retombées certaines sur le plan économique.
Du financement de la Tropicale Amissa Bongo
Contrairement à l’idée répandue à travers le pays, ce n’est pas l’Etat, donc le contribuable, qui finance l’organisation de cette compétition. L’Etat met simplement à disposition du comité et des compétiteurs les infrastructures nécessaires à l’organisation d’une telle messe.
Le comité d’organisation a donc la charge de faire la promotion de la Tropicale auprès d’éventuels sponsors et d’équipes aussi bien nationales que professionnelles. Ce qui justifie la présence des logos desdits sponsors sur les différents supports de communication de la Tropicale Amissa Bongo et la personnalisation des maillots des différents lauréats sur la ligne d’arrivée à chaque étape ou en fin de course. Ce procédé ouvre une visibilité, publicité, à la fois nationale et internationale aux entreprises qui acceptent d’être sponsors de cet événement sportif.