Au terme d’une récente enquête lancée à la suite de rumeurs persistantes sur l’importation supposée de riz en plastique au Gabon, la direction générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) conclut qu’il n’en est rien.
A la DGCC, on est formel : du riz en plastique n’a jamais été introduit dans le circuit commercial des produits alimentaires au Gabon. Pourtant, alertée par des rumeurs persistantes diffusées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, la structure dirigée par Emmanuel Eyeghe Nze n’a pas moins jugé nécessaire de suspendre, le 10 janvier dernier, la commercialisation du riz Super Eléphant parfumé au jasmin, présenté comme impropre à la consommation par plusieurs internautes. Par la suite, une enquête a été lancée et des analyses effectuées, y compris sur d’autres marques de riz.
De cette enquête et de ces analyses effectuées sur le terrain, auprès des principaux importateurs, et au laboratoire qualité/sécurité de la DGCC, il ressort que ces rumeurs ne sont pas fondées. «Les résultats de nos analyses démontrent que ce riz ne représente aucune anomalie particulière. C’est un bon riz que nous avons d’ailleurs dégusté au laboratoire», rapporte le patron de la DGCC, disant avoir aussitôt levé la mesure de suspension de sa commercialisation à Libreville et à l’intérieur du pays.
Disant avoir été impacté par ces rumeurs infondées, Hassan Heneino, principal importateur au Gabon du riz Super Eléphant, produit au Vietnam, soupçonne une initiative de la concurrence. Celle-ci, a voulu, selon le patron de Royal Food Gabon, ternir son image. Il ne manque pas de féliciter la DGCC de s’être autosaisie de cette affaire mais surtout d’avoir réhabilité son produit, dont 2000 sacs, soit 95 tonnes, ont été remis dans circuit commercial national.