Environ 1.500 participants sont attendus pour la 3ème édition du New York Forum Africa (NYFA) prévu du 23 au 25 mai prochain à Libreville, autour du thème "la transformation d'un continent", a annoncé vendredi le promoteur de cette rencontre, le Franco-Marocain Richard Attias.
"Ils seront 675 participants venus de l'étranger alors que l' année dernière ils n'étaient que 350", a affirmé M. Attias au cours d'une conférence de presse.
Comme les deux précédentes éditions, le NYFA regroupera toutes les grandes figures de la planète.
"Des prix Nobel de la paix, des responsables d'institutions internationales, des économistes, des chercheurs, des stars du sport ainsi que les hommes des médias ont déjà confirmé leur participation à ce Forum", a-t-il indiqué.
Sur l'ensemble de ces participants, 40% sont des jeunes âgés de moins de 30 ans.
La particularité de l'édition 2014 de ce forum sera d'ailleurs la très forte implication des jeunes.
Un sommet des jeunes baptisé "African citizen summit" sera organisé durant cette rencontre. Il s'agira à cette occasion de rendre public les résultats de la première étude pan africaine consacrée aux jeunes réalisée dans plusieurs pays. Les jeunes présents à ce sommet auront un dialogue direct avec certains chefs d'Etat ayant déjà confirmé leur participation.
Depuis son lancement en 2012, le NYFA est financé par l'Etat gabonais.
Des représentants de la société civile gabonaise dénoncent à chaque édition ce forum qu'ils qualifient de simple opération de communication au service du pouvoir ou une opportunité de gaspiller l'argent public.
Le budget consacré à cet événement n'a jamais été rendu public. "Ces indignés ont le droit de contester mais ils doivent venir dialoguer avec toutes les personnes qui acceptent de mettre à disposition leur talent et expertise au profit du Gabon et de l' Afrique", a répondu M. Attias interrogé sur les critiques émanant des activistes de la société civile gabonaise.
"80% des financements du New York Forum Africa restent au Gabon dans les secteurs de l'hôtellerie, la restauration, les services et autres", a pour sa part défendu la ministre porte- parole du gouvernement gabonais, Denise Mekam'ne Taty, également présente à la conférence de ce vendredi.