La suppression des 11 premières agences publiques annoncée lors du conseil des ministres du 16 novembre dernier, devrait permettre à l’Etat de réaliser quelques économies. Ainsi, selon le ministre de l’Économie, « le coût budgétaire annuel global de la dizaine d’agences supprimées est évalué à près de 3,5 milliards de Fcfa ».
C’est au cours d’un entretien accordé au quotidien l’Union, que le ministre de l’Economie de la prospective et de la Programmation du développement Jean Marie Ogandaga, a fait le point sur la suppression annoncée des 11 premières agences publiques. Pour J.M Ogandaga, cette décision « vient donner corps aux recommandations de l’étude portant sur la rationalisation des services publics ».
En effet, pour le ministre « ces recommandations, viennent en réalité, conforter les réflexions du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPSGE) ». Financièrement parlant, « le coût budgétaire annuel global de la dizaine d’agences supprimées est évalué à près de 3,5 milliards de Fcfa ».
Si ce montant ne constitue en réalité qu’une goutte d’eau dans un océan, au regard du montant colossal de la dette publique, il place néanmoins le gouvernement face à ses responsabilités. J.M Ogandaga a d’ailleurs rappelé que « le gouvernement est pleinement conscient de la nécessité d’aller au-delà de ces 11 agences supprimées ».